De l’amélioration des cadres institutionnels, juridiques et réglementaires pour promouvoir et améliorer le climat des affaires à la promotion et la relance des activités Industrielles en passant par la promotion des Petites et Moyennes Entreprises (PME/PMI), le département de l’industrie lui, a aligné de bons résultats tant sur le plan national qu’international.
Des acquis qui visent précisément à assurer à notre pays une croissance économique forte, durable et équitable en vue d’améliorer les conditions de vie des populations.
Sur le plan international, le pays a marqué son grand retour en renouant avec les partenaires de développement en intégrant la grande famille des pays membres de la plate-forme internationale des industries vertes. Un retour marqué par des performances ayant permis d’améliorer la position de la Guinée au niveau de la banque mondiale à travers, « Doing Business », 6 points par rapport à 2014 et 10 points par rapport à 2013. Le rapport ‘’Doing Business’’ constate en 2014 que sur les 20 économies qui ont le plus amélioré la règlementation des affaires depuis 2009, neuf (9) sont issues d’Afrique subsaharienne que sont : le Burundi, la Sierra Leone, la Guinée-Bissau, le Rwanda, le Togo, le Bénin, la Guinée, le Liberia et la Côte d’Ivoire
Les signatures de l’accord-cadre de coopération industrielle et commerciale ; des conventions avec la société MEDEZ du Maroc pour l’aménagement des zones industrielles et celle du programme pays Guinée-ONUDI 2014-2017, témoignent, on ne peut plus, du retour de la Guinée sur la scène internationale d’industrie.
Tout ceci est la résultante des acquis obtenus à l’interne par la Guinée à travers ce département. Qui, suivant la volonté du Président de la République qui a dédié son quinquennat aux femmes et aux jeunes, des teinturières par centaines ont été formées ainsi que des femmes entrepreneures.
Grâce à cette initiative gouvernementale, nous avons, aujourd’hui, 44 femmes opératrices économiques (11 par bureau national) représentant les secteurs d’Artisanat, Femmes Chefs d’Entreprise, Production, agriculture, transformation et commerce. Elles sont regroupées dans la structure du Réseau des Femmes Opératrices Economiques de Guinée(REFOPEG) comprenant 17 membres. Des activités du projet d’appuis aux PME (PAPME) avec la création des centres d’appui aux PME et un centre d’excellence destiné à l’entrepreneuriat féminin ont été lancées à Conakry.
Sur le plan juridique et institutionnel, le ministère a rendu effectif la révision du code des investissements et créé « Guinea Business Forum », une plateforme de dialogue public-privé et l’Unité de Coordination des Reformes du Secteur Privé (UCORESP) qui ont permis d’améliorer le climat des affaires dans le pays avec la création des emplois. Ainsi, mille cent vingt (1 120) emplois ont été créés, à titre illustratif, seulement en 2014, à travers l’agence autonome d’assistance aux entreprises (3AE).
Dans le cadre de la relance des activités industrielles, 19 entreprises privatisées, en arrêt d’activité, sont revenues dans le portefeuille de l’Etat. Deux (2) contrats de cession ont été finalisés et signés. Ces contrats sont l’huilerie Sincerey de Dabola cédée à la société Lesieur de France, la cession d’une partie de terrain non bâti de l’usine de Sanoyah à un groupe Sénégalais pour l’implantation de 6 unités industrielles dont une usine d’embouteillage du gaz domestique.
Sur cette lancée, la Guinée, à travers ce département, a réussi à implanter , soixante-deux usines contre douze sous la deuxième République qui ont permis d’ailleurs de réduire drastiquement le nombre de chômeurs dans le pays. Dans la même logique, deux nouvelles usines de farine implantées en 2013 contre une (01) usine (GMG) sous la 2ème République, trois usines de ciment construites courant 2013-2014 contre une (01) cimenterie (Ciments de Guinée) sous la 2ème République ; trente-six (36) entreprises d’ensachage d’eau de table créées contre une (01) usine (Eau de Coyah) sous la 2ème République, trois (03) usines de gaz implantées contre deux (02) sous la 2èmeRépublique ;trois (03) usines de bonbons créées contre une (01) usine (AMACIF) sous la 2ème République ;quatre (04) usines de tôles créées entre 2013-2014, contre trois (03) sous la 2èmeRépublique ; quatre (04) usines de Savon créées contre une (01) usine, (la savonnerie Alpha sous la 2ème République ; cinq (05) usines de fer à béton installées contre une (01) usine (SODEFA) sous la 2ème République ; deux (02) nouvelles huileries installées contre une (01) usine de production d’huile végétale, (Huilerie Sincéry de Dabola).
A ces acquis, s’ajoutent également la certification du café ZIAMA MACENTA – qui a consisté au repérage, à la délimitation, la validation et l’exportation en France d’une première cargaison de 20 tonnes de café sur une demande de 50 tonnes. En plus nous avons la pose de la première pierre du centre de documentation en propriété intellectuelle (CDPI) de l’OAPI en Guinée.
Toutefois, de nombreux défis restent encore à relever, il s’agit notamment de : la poursuite de la cession des unités industrielles revenues dans le portefeuille de l’Etat, la sécurisation des zones industrielles, le lancement officiel du programme pays de l’ONUDI, l’organisation des journées nationales de l’industrie Guinéenne, la finalisation et la mise en fonction du laboratoire d’analyse et d’essais ; la rénovation et l’extension du bâtiment abritant le département, l’élaboration des documents de politique industrielle, de qualité et de promotion du secteur privé, la mobilisation d’importantes ressources financières…
Avec une prise de conscience collective et un sursaut national- qui doivent se traduire par le plébiscite du Président Alpha Condé en octobre 2015- la Guinée pourrait davantage connaitre une croissance économique forte, durable et équitable en vue d’améliorer les conditions de vie des populations. Cette croissance économique doit reposer essentiellement sur le secteur privé. La route de l’émergence serait à ce prix.
La Synergie Alpha15.