« On s’engage au sein de la société civile à relever des défis, sans salaire, sans aucune forme de motivation liée à une quelconque récompense. Mais je crois que ce combat à des limites, on n’est pas société civile à vie », a déclaré Dansa Kourouma sur les antennes d’une radio lynx Fm.
Pour lui, Aziz Diop, le tout nouveau préfet de Kankan n’avait plus rien à démontrer au sein de la société civile où il a passé pendant 14 années de sa carrière. « Depuis deux ans, le conseil national des organisations de la société civile a procédé à un profond changement. Tous les cadres qui ont été associés à une quelconque malversation que ça soit prouvé ou pas ont été écartés de la gestion de l’organisation », relève l’ancien conseiller national de la transition.
« La nomination d’Aziz Diop est un salut pour la société civile qu’on ne doit pas percevoir comme un problème au sein de notre organisation », affirme Dansa Kourouma.
Pour illustrer ses propos, il indique qu’au Sénégal voisin, il ya des leaders de la société civile qui ont occupé des hautes fonctions au sein de l’administration. L’essentiel, appuie le président du CNOSC, « c’est que lorsque vous êtes nommés, vous ne retrouvez plus au sein de la corporation ».
A peine nommé, Aziz Diop a promis de mettre les bouchées doubles pour assurer au président Alpha Condé un second mandat de 5 ans. Mais pour son collègue Dansa Kourouma, quand on est préfet d’une localité, « on doit s’abstenir des positions partisanes, observer la neutralité dans le service public, servir la communauté dans une loyauté indéfectible vis-à-vis de celui qui vous a nommé ». Reste à savoir si le nouveau promu comprendra le message.
Saly pour conakreyplanete.info