Selon lui, l’opposition demande le dialogue et ne l’obtient que lorsqu’Alpha Condé et son gouvernement sont prêts à mettre le pied sur l’accélérateur. Il pense que l’opposition l’aurais appris déjà parce qu’au deuxième tour le délai qui devait faire deux semaines au maximum, a fait 4 mois pour que l’opposition parte du premier tour au second tour. « L’arc-en-ciel n’a mis le pied sur l’accélérateur que lorsque la machine de la fraude était prête et c’est la même chose pour les élections législatives. Depuis plus de 4 ans le débat guinéen n’évolue pas, et ce qui est lamentable est que la population guinéenne est fatiguée de ça. Le pays ne bouge pas. On est en train de tourner en rond et pendant ce temps le pays s’appauvrit, les épidémies continuent à ravager et pendant ce temps l’insécurité est galopante », dépeint-il.
Pour lui, il m’appartient pas de dire si l’opposition va aller ou pas. « En ce qui concerne le bloc libéral, c’est de dire aux collègues ça sera contreproductif après tout ce que nous avons vécu ces derniers temps. après les facteurs favorisant le retour au dialogue qui ont été exprimé clairement à l’envoyé du gouvernement Cheick Sako, si nous n’obtenons pas la liberté de nos militants et sympathisants qui sont actuellement en prison, et si on obtient pas l’annulation du calendrier électoral, aller autours de la table de négociation serait encore une fois de se prêter à un jeu qui vise à accompagner Alpha Condé vers une mascarade électorale qui pourrait donner lieu à des lendemains très compliqués pour notre pays », conclut il.
Saly pour conakryplanete