L’apport en vitamine D et en mélatonine procuré par l’exposition quotidienne au soleil aiderait les femmes à produire des ovules de meilleure qualité.
La grisaille n’influence pas que notre humeur, mais également notre fertilité. D’après une étude belge menée par les scientifiques de l’université Hospital Ghent, passer entre quatre et six heures par jour au soleil augmenterait d’un tiers les chances de concevoir un enfant. Le soleil, les températures hautes et l’absence de pluie auraient un effet bénéfique sur le taux de fertilité et le nombre d’ovules présents chez la femme, rapporte le quotidien The Independent.
Les chercheurs ont étudié les résultats de 6 000 fécondations in vitro (FIV) sur une période de six ans, en les comparant aux conditions météorologiques du mois précédant le début du traitement. Les conclusions de ces travaux ont été présentées au congrès de la Société européenne de la reproduction humaine.
Pas plus que 6 heures
Pendant les périodes les moins ensoleillées, le taux de naissance stagnait à 14%. Mais le chiffre est passé à 19% quand la météo s’est améliorée, explique le docteur Frank Vandekerckhove, auteur principal de cette étude. L’équipe belge a observé une augmentation de du taux de fertilité en cas d’exposition entre quatre et six heures par jour au soleil, mais pas au-delà. Au total, les femmes tentant une FIV en période d’ensoleillement auraient 35% de chances de réussite supplémentaires, d’après les chercheurs.
Ces conclusions ne s’appliquent pas qu’aux couples ayant recours aux FIV, ajoute Frank Vandekerckhove, mais également à ceux qui essayent de concevoir naturellement. En cause, la vitamine D et la mélatonine, qui jouent un rôle sur la qualité des ovules et sur le cycle de reproduction féminin (et masculin aussi).
Santémagazine