Accueil à la une Manifestation contre la société New Technology Solution au siége de la CENI

Manifestation contre la société New Technology Solution au siége de la CENI

operateurs-saisie-2Plusieurs opérateurs de saisie ont manifesté ce jeudi pour exprimer leur ras-le-bol. Ils réclament à la société New Technology Solutions (NTS) le paiement de leur argent dans le cadre de la révision des listes électorales.

Ils sont plus de 4500 opérateurs à avoir été recrutés par NTS pour réviser les listes électorales de la période allant du 24 avril au 10 juin 2015. La manifestation de ce jeudi a débuté à l’Université Gamal Abdel Nasser pour prendre fin au siège de la commission électorale nationale indépendante.

Mohamed Bangoura, est un opérateur de saisie déployé à la CARLE 183 Dabompa plateau dans la commune Matoto . Il explique les motifs de cette protestation : ‘’Nous effectuons une marche pacifique pour réclamer 1 500 000 francs à notre opérateur principal New Tech solution ( NTS) qui nous a employés au compte de la révision exceptionnelle des listes électorales pour les élections présidentielles et les communales et communautaires’’.

Il continue: ‘’Il était prévu dans notre contrat qu’on nous paiera à 3.000.000 par mois par opérateur. Pour l’instant, nous sommes entrés en possession de 4.500.000 sur les 6.000.000 millions. Le contrat avait une durée de 46 jours. Mais jusque-là, nous n’avons pas eu un accord de paiement du montant restant avec notre opérateur principal’’.

Mohamed Bangoura affirme qu’une plainte a été formulée contre NTS et déposée à l’inspection générale du travail, sans suite. ‘’Nous avons été entendus à l’inspection générale du travail qui a convoqué d’ailleurs M. Mamy Nabé, le directeur de NTS mais qui a catégoriquement refusé de répondre’’. Face à cette situation, explique-t-il, ‘’nous avons décidé de manifester au siège de la CENI pour leur faire savoir nos revendications’’.

Les manifestants disent être déterminés à poursuivre les protestations jusqu’à ce que la société New Technology Solutions leur donne gain de cause. ‘’Nous allons suivre de près le dossier au niveau de l’inspection générale du travail pour que le conflit soit réglé à l’amiable. Si toutefois, nous ne sommes pas satisfaits, nous allons saisir les juridictions compétentes’’, prévient Mohamed Bangoura.

 

Saly pour conakryplanete.info

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