Le doyen Jean Marie Doré s’est exprimé vendredi matin chez nos confrères de la radio Espace Fm sur l’évolution du dialogue entre la mouvance et l’opposition. L’ancien Premier ministre dit accorder du crédit au ministre de la Justice qui préside le cadre du dialogue.
Aux dires de l’honorable Doré, le dialogue est mené par un homme qui a une grande formation. Il s’agit du ministre Cheick Sako qui, d’après lui, a une vision très large des problèmes. ‘’C’est un homme de conviction et c’est un acquis. Il s’agit maintenant d’exploiter cet acquis aussi bien de la part de la mouvance que de l’opposition. Ce qui compte c’est la Guinée, ce n’est pas la participation de Doré’’, affirme-t-il dans un entretien accordé à Espace Expression.
Cependant, poursuit-il, ‘’je crois que les gens qui participent à ce dialogue notamment ceux qui s’affirment de l’opposition n’ont pas l’élévation d’esprit pour voir ce qu’ils veulent. Ils ont introduit la demande sur un plan puis en cours de débats, ils ont changé’’.
Il estime qu’à chaque fois, les opposants ont varié leurs exigences. En le faisant, analyse Jean Marie Doré, ‘’ils facilitent le jeu au gouvernement’’. Souvent, reproche-t-il à ses anciens compagnons, ‘’ils disent nous avons demandé ceci, si on ne l’a pas, c’est comme ça. Mais c’est impossible. On dit le dialogue pour trouver un consensus qui est une communication mutuelle.
Dès qu’on s’engage dans un dialogue, enseigne-t-il à l’opposition, il faut savoir ce sur quoi on va céder ou pas. ‘’C’est toujours à minima, mais si vous demandez le maximum vous allez tournez en rond, comme ils sont en train de faire maintenant’’, a conclu l’honorable Jean Marie Doré.