Si plus de 60 % des Américains ne font pas confiance à Hillary Clinton, la candidate démocrate en rend responsable les républicains qui, se plaint-elle, l’ont attaquée avec son mari tout au long de leur carrière.
Interrogée sur sa messagerie personnelle lorsqu’elle était secrétaire d’Etat, elle a dit qu’elle n’avait rien fait d’illégal et qu’elle avait remis au département d’Etat plus de courriels qu’elle n’avait à le faire. Elle a énergiquement défendu la fondation Clinton dont elle se dit très fière, soulignant son action humanitaire. C’est à propos de l’immigration qu’elle a décoché ses flèches les plus acérées contre les républicains.
« Leur position va de l’hostilité, ce que je trouve vraiment regrettable dans un pays d’immigrants comme le nôtre, a une acceptation de mauvais gré, mais en refusant d’aller jusqu’à leur accorder la naturalisation. »
L’équipe de campagne de Jeb Bush a immédiatement riposté, déclarant qu’Hillary Clinton dirait n’importe quoi pour être élue et ajoutant que ses nombreux revirements sur la question de l’immigration le prouvaient. Les républicains, pour l’emporter en 2016, ont besoin d’attirer à eux plus d’hispaniques que Mitt Romney qui n’avait obtenu que 27 % du vote latino.