Un accessoire de protection pour Iphone déboussole depuis plusieurs semaines les forces de l’ordre américaines. Et pour cause: le modèle en question prend la forme exacte… d’un revolver. Glissé dans une poche de pantalon, cette coque laisse apparaître la crosse et le chien, similaires en tous points à ceux d’une véritable arme à feu. Les conséquences d’une éventuelle méprise inquiètent plusieurs départements de police à travers les États-Unis, comme le rapporte le New York Times .
Pour éviter un drame, les forces de l’ordre ont lancé via les réseaux sociaux une vaste campagne de communication à travers le pays. «Je ne vous suggère pas d’acheter cette coque de téléphone», écrit dans un tweet Judith Harrison, inspectrice de la police new-yorkaise. Sur Facebook, un procureur du New Jersey explique que «le travail des officiers de police est assez difficile, sans qu’ils aient encore à prendre une décision en une demi-seconde si quelqu’un décide de sortir son téléphone pendant un contrôle routier, en pleine nuit.» Interviewé par une télévision de Détroit, un shérif du Michigan considère également que le risque de confusion est trop élevé, notamment si une personne se présente dans une école où une banque avec ce type d’accessoire.
La mort de Tamir Rice: un tragique précédent
L’angoisse d’une bavure est d’autant plus forte qu’un précédant tragique s’est déjà produit. En novembre dernier, Tamir Rice, 12 ans, était abattu par la police de Cleveland sur une aire de jeux. Le jeune garçon n’avait pas de téléphone portable ou de coque d’Iphone, mais s’amusait avec un pistolet à bille. Un homme avait appelé les forces de l’ordre, indiquant qu’il s’agissait probablement d’un faux, ce qui n’a pas empêché le drame. La porte-parole de la police avait alors assuré que le jouet ressemblait en tout point à un vrai.
Pour éviter ce type d’accident la loi fédérale oblige les répliques d’armes à feu à arborer, de manière visible, une marque orange. Celle-ci ne figurant pas sur les coques incriminées, Chuck Schumer, sénateur démocrate de l’État de New York et bête noire du lobby des armes à feu, s’appuie sur ce détail pour faire interdire la vente, explique le quotidien new-yorkais. Amazon a déjà accepté de retirer le produit, mais un blocage complet s’avère difficile à mettre en place dans la mesure où la fabrication, située en Asie, est difficilement traçable.
En France, la coque-revolver n’a pas encore fait parler d’elle. Elle ne semble pas pouvoir se trouver en boutique. Contactés par Le Figaro, plusieurs magasins parisiens, spécialisés dans les accessoires mobiles, affirment ne pas vendre cet article, ni l’avoir jamais vu sur les catalogues de leurs fournisseurs. «De toutes manières on trouve très peu de coques plus grosses que les télèphones, ces modèles sont toujours difficiles à écouler», explique un vendeur.
Aux États-Unis les autorités cherchent à faire interdire la vente d’une coque d’iPhone en forme de revolver, car les forces de l’ordre redoutent une tragique méprise.
Un accessoire de protection pour Iphone déboussole depuis plusieurs semaines les forces de l’ordre américaines. Et pour cause: le modèle en question prend la forme exacte… d’un revolver. Glissé dans une poche de pantalon, cette coque laisse apparaître la crosse et le chien, similaires en tous points à ceux d’une véritable arme à feu. Les conséquences d’une éventuelle méprise inquiètent plusieurs départements de police à travers les États-Unis, comme le rapporte le New York Times .
Pour éviter un drame, les forces de l’ordre ont lancé via les réseaux sociaux une vaste campagne de communication à travers le pays. «Je ne vous suggère pas d’acheter cette coque de téléphone», écrit dans un tweet Judith Harrison, inspectrice de la police new-yorkaise. Sur Facebook, un procureur du New Jersey explique que «le travail des officiers de police est assez difficile, sans qu’ils aient encore à prendre une décision en une demi-seconde si quelqu’un décide de sortir son téléphone pendant un contrôle routier, en pleine nuit.» Interviewé par une télévision de Détroit, un shérif du Michigan considère également que le risque de confusion est trop élevé, notamment si une personne se présente dans une école où une banque avec ce type d’accessoire.
La mort de Tamir Rice: un tragique précédent
L’angoisse d’une bavure est d’autant plus forte qu’un précédant tragique s’est déjà produit. En novembre dernier, Tamir Rice, 12 ans, était abattu par la police de Cleveland sur une aire de jeux. Le jeune garçon n’avait pas de téléphone portable ou de coque d’Iphone, mais s’amusait avec un pistolet à bille. Un homme avait appelé les forces de l’ordre, indiquant qu’il s’agissait probablement d’un faux, ce qui n’a pas empêché le drame. La porte-parole de la police avait alors assuré que le jouet ressemblait en tout point à un vrai.
Pour éviter ce type d’accident la loi fédérale oblige les répliques d’armes à feu à arborer, de manière visible, une marque orange. Celle-ci ne figurant pas sur les coques incriminées, Chuck Schumer, sénateur démocrate de l’État de New York et bête noire du lobby des armes à feu, s’appuie sur ce détail pour faire interdire la vente, explique le quotidien new-yorkais. Amazon a déjà accepté de retirer le produit, mais un blocage complet s’avère difficile à mettre en place dans la mesure où la fabrication, située en Asie, est difficilement traçable.
En France, la coque-revolver n’a pas encore fait parler d’elle. Elle ne semble pas pouvoir se trouver en boutique. Contactés par Le Figaro, plusieurs magasins parisiens, spécialisés dans les accessoires mobiles, affirment ne pas vendre cet article, ni l’avoir jamais vu sur les catalogues de leurs fournisseurs. «De toutes manières on trouve très peu de coques plus grosses que les télèphones, ces modèles sont toujours difficiles à écouler», explique un vendeur.