La cérémonie est présidée par le Premier ministre, Mohamed Saïd Fofana, à la tête d’une importante délégation gouvernementale,on va noter aussi la présence des promoteurs du secteur culturel, des artistes et musiciens guinéens et maliens.
Plusieurs témoignages ont été faite entre autres nous avons celui de l’ artiste au pied magique qui a commencé par la lecture de quelques verset du saint-coran.Avant de rappeler aux autorités qu’il ne sert à rien de faire des sacrifices au lendemain du décès de quelqu’un qui en avait besoin de son vivant.
‘‘Il faut qu’on accepte de faire un pas, en interdisant d’accompagner les hommes de culture au cimetière. Il faut qu’on apprenne à les accompagner à l’hôpital d’abord. Black So n’était pas accompagné à l’hôpital comme cela se doit’’, affirme Abraham Sonty.
‘‘Le jour de son décès, j’étais à la maison mortuaire. Le Premier ministre était là. Le ministre de la Culture y était. Le gouverneur, également. Toute la Guinée était là. Et tout le monde tenait le même langage à l’endroit de Black So. Alors, pourquoi n’a-t-il pas bénéficié de ce soutien de son vivant ? s’étonne t-il .
chacun s’est incliné devant la mémoire de Black so, tout en lui formulant des prières pour le repos de son âme , avant que son corps ne soit transporté à la mosquée Fayçal pour la prière funèbre, suivie de son enterrement au cimetière de Cameroun.
le défunt Ansoumane Damaro laisse dans le deuil deux épouses et deux enfants dont une fille.
Coumbassa Rokka pour conakryplanete.info