La convention avait été signée en juillet 1992, pour une période de 25 ans, puis ratifiée et promulguée le 06 octobre la même année.
« C’est une relance d’un projet très important dans la coopération entre la Guinée et l’Iran. Un projet qui a connu beaucoup de retard dont la durée de convention risquait d’arriver à expiration », a expliqué le ministre des mines, Kerfalla Yansané.
Il a rappelé que, dans les années 90, à la signature du projet, les questions d’ordre environnemental et d’impact social n’étaient pas aussi importantes, relevant qu’aujourd’hui le contexte a changé et on est obligé d’en tenir compte. « Donc, tous les aspects environnementaux seront pris en compte par le projet à savoir, l’aspect économique, social et environnemental », a rassuré Kerfalla Yansané.
La concession minière englobe 13 plateaux dans la région de Dabola et deux autres dans la zone de Tougué.
Selon Fodé Diaby, Dg-adjoint de la société des bauxites de Dabola-Tougué, le projet comprend un volet mine qui porte sur une capacité de 4 à 10 millions de tonnes par an et un volet transport qui se fera en 50% eau et 50% bauxite.
La société des bauxites de Dabola-Tougué (SBDT. SA), au capital de 20 millions $, est détenue à 49% par la Guinée et à 51% par l’Iran.
Agence Ecofin