Dès la sortie de cette audience, trois agences, qui étaient en discussion avancée avec l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), ont appelé les responsables de ce parti et leur ont signifié qu’ils ne peuvent plus contracter avec eux pour l’affichage au cours de la campagne électorale.
Cette réquisition est un véritable acte de guerre. L’opposition ne peut accepter en aucune manière que tous les panneaux publicitaires du pays soient brandés à l’effigie d’Alpha Condé et aux couleurs de son parti. Le pouvoir lui-même n’aurait jamais dû user de cette méthode digne d’une dictature communiste.
Le déséquilibre entre les candidats induit par la réquisition est inadmissible dans une compétition électorale.
Après un moment d’accalmie dans la vie politique, cette maladresse gouvernementale risque à nouveau de mettre le feu aux poudres.
ENZA