S’il rentrait en Guinée, le capitaine Camara s’exposerait à des « poursuites judiciaires», a prévenu le ministre dans un entretien qu’il a accordé à la Voix de l’Amérique,
Il ne serait « pas libre entièrement de ses mouvements (…) : soit, il sera en détention, soit il y aura un contrôle judiciaire. » A-t-il précisé
Chef de la junte qui s’était emparée du pouvoir à la mort du général-président Lansana Conté le 24 décembre 2008, Moussa Dadis Camara a été inculpé le 8 juillet à Ouagadougou pour « complicité d’assassinats, séquestrations, viols, coups et blessures » par des magistrats guinéens enquêtant sur le massacre d’opposants le 28 septembre 2009 dans un stade de Conakry. Au moins 157 personnes avaient été tuées et 109 femmes violées.