Accueil à la une Doit-on s’attendre à une nouvelle crise?

Doit-on s’attendre à une nouvelle crise?

Alpha-CellouA un mois du vote présidentiel, la crise politique peine a être éradiqué en Guinée. De nos jours, l’application de l’accord du 20 aout dernier fait défaut, notamment la recomposition de la CENI.

La mouvance présidentielle s’est opposée catégoriquement au choix de Hadja Ramatoulaye Bah par l’opposition, comme l’une de nouvelle commissaire de la CENI. Cette dame, qui figure parmi les deux nouvelles commissaires nommées par l’opposition à la CENI, est accusé de « haine » par le camp présidentiel.

Dans une lettre, adressée au président du cadre de dialogue, le secrétaire permanent du RPG arc-en-ciel, Saramadi Touré accuse, madame Bah, ex ministre du commerce d’Alpha Condé de « développer un acharnement, voire une attitude de haine viscérale à l’égard de la Majorité présidentielle. »

Mais face à cette contestation, l’opposition n’entend pas revenir sur sa décision. « C’est elle qui ira à la CENI et personne, ni rien ne pourra empêcher cela » persiste et signe Fodé Oussou Fofana de l’UFDG.

« C’est du n’importe quoi ça, Le RPG ne veut pas la paix et l’entente dans ce pays. » Dit-t-il sinon comment « est-ce que ces gens peuvent-t-ils prétendre nous dicter les choix que nous avons à faire ? » s’interroge-t-il.

Avant d’indiquer qu’il va « demander une réunion de l’opposition pour identifier et récuser tous les commissaires de la CENI qui ont une haine viscérale contre l’opposition, à commencer par Bakary Fofana et tous les commissaires issus de l’opposition qui ont viré à la mouvance présidentielle ».

Avec ses bisbilles, c’est la neutralité des commissaires de la CENI qui est mis en doute à un mois quatre jours du scrutin présidentiel. Une neutralité qui pourrait causer du tord à la population, si elle n’est pas observée, le 11 octobre prochain.

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