Selon le diplomate américain, rapporté par VisionGuinee, « la CENI a compris la faiblesse de l’Etat. Il y a de bonne volonté au niveau des commissaires. Nous essayons d’aider la CENI avec les questions les plus difficiles techniques et logistiques. Nous avons commencé avec la question du fichier ».
« Je ne peux aller dans chaque village en Guinée pour vérifier l’âge de chaque électeur, ajoute-t-il. Ça ce n’est pas possible. Au niveau de la base de données, nous avons cherché tous les électeurs pour voir les doublons et les cas suspects de mineurs. Nous avons assaini le fichier. Le chiffre de cas suspect de mineurs était très bas. Je ne peux pas dire qu’il n’y a aucun mineur enregistré en Guinée. Mais nous sommes contents que malgré ce phénomène, le résultat du scrutin ne changera pas. Ça c’est notre espoir.”
« L’observation nationale et internationale a déjà commencé et va continuer bien avant le scrutin, le jour du vote et après. Du point de vue technique ; ce n’est pas parfait. Mais la communauté internationale, la CENI et d’autres font faire tout possible pour améliorer la crédibilité du processus», a assuré M. Laskaris qui s’apprête à quitter la Guinée.
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