La police a arrêté le prince Majed Abdulaziz mercredi en début d’après-midi après avoir reçu un appel de témoins près de la propriété, a affirmé à l’AFP la police de Los Angeles.
Des témoins ont rapporté avoir vu une femme en sang appelant à l’aide alors qu’elle essayait d’escalader le mur entourant la maison, selon le quotidien local Los Angeles Times.
Le prince, âgé de 28 ans, a passé la nuit en prison avant d’être remis en liberté jeudi moyennant une caution de 300.000 dollars.
Il est également accusé de séquestration, coups et blessures et menaces criminelles (menace de tuer ou blesser quelqu’un). Il risque jusqu’à huit ans de prison et 10.000 dollars d’amende.
Le prince est convoqué devant la justice le 19 octobre. La police a précisé ne pas savoir pour l’instant s’il bénéficie d’une immunité diplomatique, ajoutant que le département d’Etat prêtait assistance aux forces de l’ordre à ce sujet.
Ce n’est pas la première fois qu’un membre des monarchies du Golfe, qui possèdent de nombreuses luxueuses propriétés à Los Angeles, a maille à partir avec les autorités.
La semaine dernière, un membre de la famille régnante du Qatar, cheikh Khalid bin Hamad al Thani, a été interrogé par la police de Beverly Hills après la diffusion d’une vidéo montrant une Ferrari jaune franchissant à grande vitesse des panneaux stop et frôlant des piétons.
Prévenue par des habitants, la police a déterminé qu’il en était le propriétaire. Bien connu des circuits de course automobile, il a nié avoir été au volant mais affirmé bénéficier d’une immunité diplomatique.
En 2013, une princesse saoudienne avait été accusée à Los Angeles d’avoir traité en esclave une Kényane, comme employée de maison. Mais les charges contre Meshael Alayban avaient finalement été abandonnées.
AFP