chine viandeLa justice chinoise a annoncé avoir engagé des poursuites contre dix personnes en lien avec un scandale de viande avariée vieux d’un an, où une filiale de l’américain OSI était accusée d’avoir vendu des produits périmés à de grandes enseignes de restauration rapide dont l’américain McDonald’s.
Dix personnes liées à deux filiales du producteur alimentaire américain OSI Group, situées respectivement à Shanghai et dans la province du Hebei (est), font l’objet de poursuites, a indiqué tard mercredi le Parquet de Shanghai.

Parmi elles, figure le haut responsable de production de OSI China. Les inculpés devront répondre de « faits présumés de production et de vente d’articles de qualité inférieure », a ajouté le Parquet, dans un bref communiqué.
Des viandes périmées commercialisées
L’affaire avait commencé en juillet 2014 après la diffusion d’un reportage accusatoire de la télévision de Shanghai, dans lequel on apercevait des ouvriers remettre sur la ligne de production de la viande tombée au sol, ou manipuler de la chair si avariée qu’elle en était verdâtre.

Les autorités chinoises avaient confirmé peu après que Husi Food, filiale shanghaïenne de OSI, avait réétiqueté et commercialisé des viandes périmées, avant de les distribuer à de grandes entreprises de restauration rapide en Chine, dont l’américain McDonald’s, ainsi que KFC et Pizza Hut (groupe Yum).

Dans la tourmente, OSI avait totalement remanié la direction à la tête de ses activités en Chine et licencié quelque 300 employés.

De son côté, McDonald’s, qui a rapidement annoncé avoir cessé toute relation avec les filiales d’OSI en Chine, avait été largement éclaboussé.

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