Medical workers wearing protective suits take part in a training prior to leave to countries affected by the Ebolas virus, in an empty factory warehouse in Amsterdam, on November 5, 2014 where medicals aid group Medecins Sans Frontieres (MSF) created a mock clinic. The disease has killed nearly 5,000 people, almost all of them in Sierra Leone, Liberia and Guinea. AFP PHOTO/ANP/BAS CZERWINSKI-netherlands out-

Medical workers wearing protective suits take part in a training prior to leave to countries affected by the Ebolas virus, in an empty factory warehouse in Amsterdam, on November 5, 2014 where medicals aid group Medecins Sans Frontieres (MSF) created a mock clinic. The disease has killed nearly 5,000 people, almost all of them in Sierra Leone, Liberia and Guinea. AFP PHOTO/ANP/BAS CZERWINSKI-netherlands out-

Une première. « Aucun cas confirmé du virus Ebola n’a été signalé durant la semaine se terminant le 4 octobre », a indiqué l’OMS dans son dernier point sur l’évolution de cette maladie qui a ravagé l’Afrique de l’Ouest. « C’est la première fois depuis mars 2014 qu’un relevé épidémiologique hebdomadaire ne contenait aucun cas confirmé », a souligné l’organisation.

Les chiffres sur Ebola. L’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest est la plus grave depuis l’identification du virus en Afrique centrale en 1976. Elle a fait, selon les dernières données disponibles, 11.312 morts sur un total de 28.457 personnes contaminées depuis décembre 2013. La quasi-totalité des cas mortels ont été enregistrés en Sierra Leone, au Liberia et en Guinée. Le Liberia a été déclaré libre de contagion tandis que Guinée et Sierra Leone n’ont enregistré que quelques cas en septembre, entretenant l’espoir de la fin prochaine de l’épidémie.

42 jours… Selon l’OMS, un pays est déclaré exempt du virus 42 jours – soit deux fois la durée maximale d’incubation – après le dernier cas connu. L’OMS a estimé mercredi que l’objectif était désormais de parvenir à réduire à zéro le nombre de cas et de mettre fin à la transmission de la maladie. Le Libéria notamment n’a connu aucun nouveau cas depuis trois semaines. Mais l’OMS indique que deux cas considérés comme présentant un haut risque de positivité avaient été perdus de vue, dans les districts de Bombali et Kambia (nord-ouest).

AFP