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La crise financière bancaire globale et son impact sur les pays en développement : Le cas de l’Afrique

Dr-Mehenou-AmouzouDepuis plusieurs décennies, le monde suit impassiblement l’évolution de la politique économique mondiale. Ce suivi attentif s’opère à travers les indicateurs économiques et les bourses de valeur qui sont souvent stables voire en progression.

Cependant, cette stabilité dissimule des spéculations sauvages et folles. Ces indicateurs sont en réalité conçus pour dissimuler les dérives du marché économique et donc pour cacher la véritable cause de l’instabilité économique dont les causes principales sont l’émission désordonnée des billets de banque et des politiques budgétaires désastreuses.

La Réserve fédérale américaine et la Banque du Japon sont depuis des décennies, pionnières dans la pratique qui consiste à émettre de nouveaux billets de banque pour stabiliser l’économie. Or, cet argent supplémentaire peut être utilisé pour lutter contre l’inflation et d’autres écueils économiques. Cette pratique douteuse est également celle de la Banque Centrale Européenne suivie de près par la Banque de Chine. Cette manipulation de l’argent par les Banques Centrales est en réalité une supercherie dont les conséquences sont reportées sur le futur. Le plus grave est que ce processus de manipulation implique les fonds de retraite de la Sécurité sociale, les fonds de pension et autres fonds de capital. C’est ces fonds qui servent de garantie et permettent à ces gouvernements d’emprunter de l’argent.  Comment des Etats insolvables peuvent-ils emprunter et garantir qui plus est leurs prêts? Pourtant ces supercheries ne cessent de s’accumuler et ont même tendance à s’exporter d’ailleurs.

En raison de ces pratiques de prêt, la plupart des Banques Centrales du monde sont devenues très puissantes et ont désormais le pouvoir de superviser les activités des gouvernements des pays emprunteurs. Or, il est impérieux pour un Etat d’être indépendant des banques centrales. A défaut, son indépendance devient la propriété d’un groupe privé, avec des objectifs différents, des intérêts et des agendas qui ne sont nullement compatibles avec ceux d’un pays. Cette situation a très souvent un impact négatif sur la politique  économique des Etats. Elle a également des conséquences macroéconomiques et porte gravement atteinte à l’intérêt général. Et pourtant, ce schéma n’a de cesse de se répéter.

Par exemple, en ce qui concerne la crise économique de 2007-2008 qui a officieusement commencé entre 2003 et 2004, bien que tous les indicateurs de performance économique fussent dans le rouge, le Dow Jones, le DAX, le CAC 40 et de nombreux autres indices n’ont témoigné d’aucun signe susceptible d’alerter l’opinion publique sur le tsunami financier qui allait suivre et bouleverser la situation économique de plusieurs ménages. L’illusion de la prospérité a été maintenue jusqu’au bout.

Il n’est un secret pour personne que la crise financière de 2007-2008 était avant tout une crise bancaire. Et en dépit du fait que cette crise avait entrainé nombre de lourdes conséquences pour des milliers d’individus (perte d’emploi et/ou de pension, expropriation, etc.), les banques en cause n’ont subi aucun contre coup car elles sont justement trop grandes pour faire faillite! Loin d’être pénalisées par cette crise, ces mêmes banques et compagnies d’assurances ont reçu officiellement 1,5 mille milliards de dollars Américain. L’Europe et le Japon ont également contribué pour plusieurs milliers de milliards d’Euro au refinancement de ces banques. A quoi ou à qui donc servent ces banques trop grosses pour faire faillite?

Historiquement, les gouvernements ont toujours mis en place des programmes pour stimuler les banques en leur accordant des prêts à court terme et ce, pour créer des emplois. Ces programmes constituent en réalité une incongruité financière et politique. Car il est incompréhensible d’attendre des institutions qui sont au bord de la faillite, de relever une économie. Si les Banques Centrales étaient réellement indépendantes c’est-à-dire appartenaient aux Etats et non à des organismes privés, le résultat serait très différent. On aura droit à des politiques économiques et fiscales plus favorables au public. Les fonds de relance iraient directement et effectivement aux contribuables. Ce petit ajustement permettra de relancer l’économie des Etats-Unis, de l’Europe et du Japon.

Aujourd’hui, les dirigeants de Banque Centrale sont plus puissants que les chefs d’État car ces banquiers jouent un rôle très important tant dans la forme que sur le schéma de fond de l’économie mondiale. Les Banques Centrales sont comme toutes les institutions qui sont en affaires pour faire des profits, seulement les retombées et les conséquences sont nettement différentes. Depuis Décembre 2012, la Réserve Fédérale Américaine a affiché un capital de 54 milliards de dollars et 3,57 trillions de dollars d’actifs.

Cela représente moins de 1,513 % de cash à l’actif ou le ratio de liquidité, et il devient pire chaque mois, la Banque Centrale Européenne de 3,68 %, la Banque du Japon 1,93%, la Banque d’Angleterre 0.8426 % et la Banque du Canada 0,531 %.En 2008, lorsque Lehman Brothers a déposé son bilan, ils avaient presque 691 milliards de dollars d’actifs et 22 milliards de dollars de capitaux propres, ce qui représente une moyenne de 3 % du capital au ratio de l’actif.

Chacune de ces Banques Centrales : la Banque Centrale Européenne, la Banque du Japon, la Banque d’Angleterre et la Banque du Canada sont en moyenne, en dessous du niveau de la banque Lehman Brothers quand elle a déposé son bilan pour cause de faillite. On peut raisonnablement en déduire que les jours des banques centrales sont comptés et que leur faillite est normalement imminente.La principale preuve à l’appui de cette assertion se fonde sur le fait que les gouvernements correspondants à ces différentes banques centrales précitées sont tellement fauchés qu’ils sont incapables de sortir du pétrin économique, et ont encore moins la force de soutenir quoi que ce soit, y compris ces banques centrales. Seule la Banque de Chine est au-dessus de ces ratios et continue de maintenir la croissance de son économie.

Nous pensons que la Banque de Chine a identifié la nécessité de stabiliser son économie en se débarrassant des pratiques toxiques. Un de ses premiers programmes de restructuration a été la refonte de son programme de crédit / prêt qu’elle a calqué sur les besoins de la population. La Banque de Chine a liquidé le dollar et l’euro de ses réserves en les vendant pour acheter de l’or, de l’argent, des terres agricoles et des ressources naturelles. Elle a ainsi plus de 1500 tonnes d’or et continue d’acheter de l’or avec l’USD et l’Euro. Cette pratique lui permet de minimiser le risque associé à ses monnaies qui pourraient nuire à l’expansion et au développement économique du pays et partant provoquer son insolvabilité.

Après cette petite mise au point et l’analyse de l’impact direct et indirect, de la politique économique des pays développés, nous allons aborder leurs effets sur l’économie des pays en développement. Qu’on se le dise cette politique est fortement nuisible à l’économie de ces pays. Certains experts des pays en développement croient naïvement que l’impact n’est pas aussi percutant sur leurs économies. C’est un leurre. Nous sommes d’avis que l’impact de cette politique est monumental et qu’elle affectera les générations futures pendant de nombreuses années s’il n’est pas contrôlé et géré maintenant.

La plupart des Banques Occidentales ont de sérieuses difficultés. Elles sont menacées de ruine même si elles s’acharnent à présenter des bilans financiers solides pour conjurer la catastrophe. Le problème réside dans le fait que de nombreux pays africains ont 90% ou plus de leurs fonds de réserves déposés dans les banques occidentales. Cet état des choses se justifient principalement par les relations paternalistes qu’ils entretiennent avec leurs anciens colonisateurs.

De l’autre côté, les banques occidentales sont restées fidèles à leur premier objectif qui consistait à instituer des politiques avantageuses, bénéfiques et profitables aux pays industrialisés. En même temps, les banques occidentales surévaluent les  politiques économiques des pays en développement d’en limiter l’essor. En bref, l’Occident ne veut pas favoriser l’émergence d’une classe politique qui permettra aux pays en voie de développement d’être autosuffisants.

La crise de 2007 et 2008, médiatisée comme un cauchemar mondial, a, à ce qu’il parait été sans conséquence pour les pays africains qui n’auraient pas été touchés. En réalité, ce n’est pas le cas. Seulement, cette contre-vérité a permis au monde d’oublier les nations africaines déjà bien pauvres.  L’Afrique a été dépeinte comme le maintien de plus de 200 milliards de dollars en dépôt pendant la crise de 2007, le plus touché du monde comme une catastrophe à la baisse. Seuls les initiés et les intellectuels économiques regardaient à travers le labyrinthe de brouillard énoncé par les médias pour réaliser les 200 milliards de dollars qui a été qualifié était en fait seulement 3 % de cash et 97 % de l’investissement en actifs toxiques, les mêmes ont causé le chaos dans la plupart des autres nations parce que les actifs ne peuvent pas être liquidés.

Les fausses publicités mensongères par les médias auront un effet à long terme sur les pays africains et les autres pays en développement parce que la publicité mensongère grossièrement omet d’indiquer et de noter le phénomène des fonds de réserves. Des pays comme les pays africains vivent au large de leurs fonds de réservés c’est comme le corps vit hors de lui-même lorsque nous n’avons pas de nourriture à manger. Bientôt le pays comme le corps deviendra faible et défiguré, pléthorique et dysfonctionnelle. Essentiellement, les pays en développement vont avoir de pénurie comme l’épuisement des réserves et de l’insolvabilité persiste. Quand l’insolvabilité se produit, surtout en raison de la mauvaise gestion et de l’intimidation par les Banques Occidentales et l’affluent politique, est ce que ces pays en développement seront-ils remboursés ? Il est hautement improbable que ces pays en développement ont mis en place des véhicules  financiers, structures et assures de protéger leurs fonds de réserves.

Les pays en développement devront, dans un futur proche, faire face à des défis insurmontables. Au nombre de ces défis, figure en bonne place, l’appauvrissement de leurs fonds de réserve et la stagnation du crédit. La stagnation du crédit et/ou l’incapacité de recevoir des fonds provenant des institutions financières internationales auront finalement comme impact, l’augmentation de la dette de ces pays.

Certainement dans un futur proche, les fonds de réserve des pays en développement disparaîtront car ces fonds sont investis à plus de 90% dans des investissements toxiques. Il va sans dire que cette disparition aura des conséquences catastrophiques pour ces pays. Outre l’instabilité politique, qu’elle entrainera, la disparition de ces fonds de réserve accentuera à terme les dissensions entre les nations, elle causera des troubles, des dysfonctionnements et des disparités entre les classes car les nantis ne seront pas disposés à renflouer les démunis pour résoudre les problèmes créés par les politiques de la Finance mondiale.

L’effondrement du système bancaire et financier fournira à l’Occident (Le Club de Rome, le Club de Paris, le FMI, la Banque mondiale, les agences bilatérales, etc.) une occasion d’organiser des réunions pour « aider » les pays en développement à réduire soit de moitié leurs dettes, soit à les abandonner carrément ou encore à diviser en deux le montant principal desdites dettes. Mais, il s’agit ni plus ni moins d’une arnaque intellectuelle car il ne faut pas oublier que ce sont les banques occidentales qui ont fait perdre à ces pays leurs fonds de réserve. Les gouvernements occidentaux vont-ils à travers leurs banquiers rembourser les pays en développement pour les fonds déposés dans leur pays et perdus? Qui sera tenu responsable de ces pertes?

Cette situation est d’autant plus grotesque dans la mesure les banques occidentales n’oublieront pas de retenir contre ces pays, leurs dettes et ce, avec des taux d’intérêt exorbitant. C’est ainsi qu’entre les pays occidentaux et leurs banques, les pays en développement sont maintenus dans une situation d’esclavage moderne.

Cette situation s’est déjà produite au moins deux fois dans l’histoire : pendant la première et la deuxième guerre mondiale. Pendant ces deux guerres, bien que les pays africains ne soient nullement concernés par ce conflit purement occidental, cela n’a pas empêché les pays occidentaux d’imputer aux pays africains, le poids financier de ces deux guerres. Ceci s’est fait à travers la mobilisation et le transfert des ressources humaines, naturelles et vivrières des colonies vers les métropoles.  Combien de vies a-t-on ainsi sacrifié dans les pays en développement afin que les occidentaux survivent?

Mais, il semble que les pays en développement devront une fois de plus assumer les conséquences de la mauvaise gestion et de la mauvaise politique de l’occident et se préparer à payer ou à financer la perte des Banques et des gouvernements occidentaux. Cette situation risque de retarder au moins d’une centaine d’année le Continent africain par rapport aux autres continents. Et là, ce n’est plus du développement, c’est du contre – développement.

L’alternative pour les pays en développement est de donner des instructions et ordres directs aux  banques responsables de ces fonds de réserves pour l’achat d’or, d’argent et autres ressources naturelles. Ils doivent en outre demander que ces métaux précieux soient transférés et gardés en lieu sûr dans leurs propres pays. Par mesure de sécurité et afin de se prémunir contre la perte des fonds de réserve, les pays en développement doivent diversifier leurs domaines d’investissement et convertir certaines de leurs réserves dans d’autres monnaies par exemple le Dollar de Singapour, celui de Hong Kong, la monnaie de la Norvège, etc. La Banque de Chine a utilisé ses fonds de réserve en USD, YEN et EURO pour acheter de l’or et des pierres précieuses en prévision du prochain Tsunami économique.

Les gouvernements africains doivent être conscients et se préparer à réagir efficacement contre les problèmes causés par la gestion irrégulière des banques Occidentales. Les banques Occidentales n’admettront jamais ce qui se passe maintenant mais combien de temps ces banques pourront-elles s’accrocher avant d’annoncer leurs faillites ? Evidemment, une telle annonce ne manquera pas d’entrainer des troubles socio-économiques surtout dans les pays en développement. Il est donc temps que ces pays se réveillent et prennent leurs dispositions.

Les banques des pays en développement doivent adopter une approche modérée et conservatrice dans leurs pratiques bancaires. Depuis les  indépendances, les banques des pays en développement arrivent rarement à répondre aux besoins spécifiques de leurs pays. Pour l’occident, les banques des pays en voie de développement ne sont que des banques de dépôts, qui collectent pour leurs comptes et pour une modique somme (5-6% par an), des fonds qu’elles mettent à leur disposition et qu’elles ont pour mission de gérer. Les banques Occidentales roulent sur ces fonds qui leur ramènent en moyenne par jour un bénéfice variant entre 0.5% à 1 % du montant des fonds de réserve investi.  En un mois, ce bénéfice sera entre 2% et 4 % et dans l’année entre 24 et 48 % du capital. Tout est fonction des modalités des transactions et des taux d’intérêt appliqués.  Mais peut-on blâmer les banques Occidentales pour ces pratiques ? Je ne le pense pas. Les pays en développement ont besoin d’un véritable leadership, un leadership qui est prêt à traiter avec les pays développés sur un pied d’égalité. Les pays en développement ne peuvent plus s’asseoir et accepter des rétributions minimes en retour de leurs contributions prolifiques. En réalité, les pays en développement sont indispensables aux Banques Occidentales, donc ils devraient bénéficier d’une part équitable du marché.

Cependant, on peut relever un sursaut positif des pays en développement : ils envoient leurs citoyens se former dans divers domaines, y compris dans le domaine économique, dans les universités de l’Occident.  Ces personnes sont censées revenir dans leurs pays d’origine et être des leaders. Néanmoins, trop souvent, ces personnes ne présentent pas les caractéristiques de leaders et se laissent intimider par leurs homologues occidentaux. Ces personnes devraient faire confiance à leurs capacités et concevoir un plan stratégique qui leur permettra de tirer avantage de leurs ressources naturelles et de proposer sur le marché international leurs produits à un prix équitable basé sur la valeur de marché en vigueur. Cette approche, que nous soutenons,  est le seul espoir pour ces pays de devenir dans le futur des puissances économiques. Il est malheureux de voir que les pays en développement continuent d’attendre de l’assistance (aide sous forme de dons et de prêts) des occidentaux pour développer leurs pays. Aucune aide ou assistance aux pays en développement n’est gratuite. Les Occidentaux ne veulent pas que les pays en développement soient libres financièrement car cela s’avérera coûteux pour eux à long terme.

Pourquoi un gouvernement doit-il compter sur un autre gouvernement pour répondre aux besoins basiques de ses citoyens ? Pourtant, certains gouvernements des pays en développement acceptent cet état de choses et  pire, dégradent volontairement leur valeur dans l’économie mondiale afin de pouvoir bénéficier de ces aides.

Aussi, la question principale et la plus importable que nous tenons à exprimer dans cet article est la nécessité pour les pays en développement de se libérer du joug colonial économique. Ils doivent cesser de mendier de l’aide et tâcher de compter sur eux-mêmes car ils ont le talent et les ressources nécessaires pour s’auto-suffire.

Mais actuellement, c’est les dirigeants de ces Etats qui constituent leur plus gros problème. Ils mettent en difficulté leurs pays par manque de vision, de leadership et par leur écrasante corruption. Et pourtant, les pays en développement disposent d’atouts incontournables : des ressources naturelles et une population jeune et énergique. Les aides financières ou économiques ne sont pas indispensables à ces Etats qui peuvent compter sur eux-mêmes pour leur essor économique. Pour cela, il suffit qu’ils déclarent une véritable et réelle guerre à la corruption. Nous ne parlons pas de cette fausse lutte qui vise à affaiblir l’opposition. Non, car un bon gouvernement a besoin d’une bonne opposition pour équilibrer la structure du pouvoir et servir de système de freins et de contrepoids aux éventuelles dérives du pouvoir.

La crise financière bancaire est imminente et est à la porte des pays en développement. Ils doivent en être conscients et adopter dès à présent une approche rationnelle de l’économie. Une telle démarche maintenant est la seule garantie de sécurité, de dignité, de respectabilité et d’autonomie qu’ils peuvent offrir aux générations futures. Alors, peut-être ceux-ci seront débarrassés de l’impression d’être une communauté marginalisée dans un pays marginalisé sur un continent lui-même marginalisé.

Pour plus d’information sur Dr. Amouzou, veuillez-vous référer à ses articles précédents : 

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  1. THE WORLD FINANCIAL HONEY MOON IS OVER: DEBT CRISIS CONTINUES TO WAGE WAR ON ECONOMY POLICY –

Dr. Amouzou a obtenu son « Master in Business » à l’« European Advanced Institute of Management » ainsi qu’un Certificat en finance et investissement à Paris, France. Il a complété ses Etudes dans les Relations Internationales et les Stratégies Politique et de Défense et a obtenu son Doctorat de Philosophie en Finance.

Contribution :

  1. Byron K. Belser  Master in Development Economics & Avocat ;

West Petroleum International LLC & Fundacion Paraiso Sin Fronteras ;

Nkrumah Production

Dr. Mehenou Amouzou

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