Lors d’un déjeuné de travail à l’Elysée ce mardi 10 novembre 2015, entre le Président Français, François Hollande et quatre chefs d’Etats africain qui sont les Présidents : Alpha Condé, Thomas Boni Yayi, Ali Bongo Ondimba et John Dramane Mahama, dans le cadre de la préparation de la Cop 21, la conférence internationale sur le climat qui se tient à Paris à la fin de ce mois et du sommet sur la migration qui aura lieu cette semaine à Malte, a-t-on constaté.
A cette rencontre entre chef d’Etat, le président guinéen n’était pas seul, il y’avait aussi son fils unique : Mohamed Alpha Condé. C’est bien une des rares fois qu’un chef d’Etat africain se fait accompagner par son fils au palais de l’Elysée.
Cette présence de Mohamed Alpha Condé à l’Elysée au prêt de son père donne beaucoup à réfléchir à nombreux observateurs.
Nous savons que le Président guinéen vient de remporter son dernier mandat à la tête de l’Etat. Et qu’il y a une question de succession qui se pose dès maintenant dans la classe politique guinéenne. Donc le fait de mettre son fils au devant de certains dossiers aussi importants, amène certains à penser qu’Alpha Condé prépare le fiston en commençant à à lui mettre au devant de la scène et lui présenter à ses paires .
Les cas Oumar Bongo-Ali Bongo, Yassimgbé Yadéma-Fort Yassimbgé et Désiré Kabila-Joseph Kabila ne doivent pas nous sauter des yeux. Dans un pays où toutes les mascarades électorales sont possibles, comme celle que la Guinée vient de connaitre, il ne faudrait pas croire que cette succession est impossible. Surtout que c’est maintenant qu’Alpha Condé décide de sortir son fils de l’ombre.
Rivieredusud