« A partir du moment où il a été identifié comme cas suspect on a entamé le protocole national établi pour ces cas », a déclaré mercredi le ministre de la Santé, Marcelo Costa e Castro.
L’homme, arrivé vendredi dernier au Brésil, s’est présenté dans un dispensaire mardi soir à Belo Horizonte (sud-est) avec une forte fièvre, des douleurs musculaires et des maux de tête.
Le dispensaire a été fermé et les personnes qui ont eu des contacts avec lui seront soumises à des examens.
Le patient devait être transféré mercredi de Belo Horizonte à l’Institut spécialisé Fiocruz de Rio de Janeiro, où il sera soumis à divers examens. Le cas a été signalé à l’Organisation mondiale pan-américaine de la Santé (OPS). Un autre cas suspect d’Ebola avait été écarté il y a un an environ sur un patient guinéen de 47 ans.
Le ministère brésilien de la Santé enquête également depuis dix jours sur une hausse alarmante des cas de microcéphalies dans l’Etat de Pernambouc (nord-est). « Au cours des quatre derniers mois, 141 cas suspects de microcéphalie ont été enregistrés dans 44 villes du Pernambouc contre 10 par an, lors des années précédentes. Cela en fait un problème de santé publique », a souligné le ministre.
Selon lui, cette anomalie congénitale se manifeste pendant la grossesse, le bébé naissant ensuite avec une boîte crânienne inférieure à la normale, portant préjudice à son développement intellectuel.
Le virus Ebola a fait près de 11.300 morts en Afrique de l’Ouest depuis décembre 2013 parmi les 28.000 cas enregistrés principalement en Guinée, Sierra Leone et au Libéria, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).