Le décès d’un jeune détenu à l’intérieur de cette prison centrale de Siguiri, a été à l’origine des secousses.
Le retard du médecin à intervenir, pour enlever le corps en ces temps d’Ebola, a mis les nerfs des pensionnaires de cette maison d’arrêt, à fleur de peau.
A partir de là, un mouvement de mécontentement se déclenche, le syndrome de Conakry est passé par là.
Il n’en fallut pas plus, selon un confrère travaillant pour une radio locale de la place, pour que le régisseur de cette prison envoie dans l’air un tir de sommation.
S’ensuivent des échanges de pierres et de gourdins entre prisonniers et policiers.
Aux dernières nouvelles, les prisonniers ont été transférés ailleurs.
Nous y reviendrons !
