C’est par un appel téléphonique auprès du bureau de l’AFP à Bamako que le groupe Ansar Dine a revendiqué l’attentat perpétré ce samedi : « Nous revendiquons au nom de tous les moudjahidines l’attaque contre le camp de Kidal » qui est « une réponse à la violation de nos terres par les ennemis de l’islam », a déclaré Hamadou Ag Khallini, un responsable d’Ansar Dine, dirigé par l’ex-chef rebelle touareg malien Iyad Ag Ghaly.
L’instabilité persiste dans le nord du Mali malgré la signature en mai-juin d’un accord entre le gouvernement et la rébellion à dominante touareg visant à instaurer une paix durable dans la région.
Dans un enregistrement remontant à octobre et authentifié le 16 novembre, Iyad Ag Ghaly avait dénoncé cet accord de paix et appelé à poursuivre la lutte contre la France, et le jihad. Ansar Dine est notamment un allié d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et du Front de libération du Macina (FLM), un groupe djihadiste du centre du Mali (FLM).
RFI