Avec notre correspondante à Washington, Anne-Marie Capomaccio
La majorité républicaine du Congrès sait très bien que Barack Obama opposera son veto aux textes de loi votés ce mardi par la chambre des représentants. Mais les élus entendent montrer aux négociateurs de la COP21 leur désaccord avec le plan climat de la Maison Blanche.
Les orateurs plus virulents, ce n’est pas une surprise, viennent des états où le charbon est une source d’emploi majeure, comme le Kentucky par exemple. Ces responsables politiques ne font pas mystère de leurs intentions. Si un président républicain est élu en novembre prochain, ils entendent revenir sur tout accord contraignant signé à Paris.
Rien ne dit toutefois que les démocrates, qui se sont prononcés en faveur de la politique actuelle, ne remporteront pas l’élection présidentielle. Et si un candidat républicain est choisi, il sera confronté à deux obstacles : la pression internationale tout d’abord, comme l’expliquait Barack Obama ce mardi lors de sa conférence de presse, et son opinion publique. En effet, d’après le dernier sondage publié par la chaîne CBS, 66 % des Américains se prononcent en faveur d’un accord à la conférence de Paris. Un texte qui serait signé et mis en pratique par les Etats-Unis.
RFI