Le Front national est arrivé en tête du premier tour des élections régionales avec environ 29,50 % des voix, devant les Républicains à 27 % et le Parti socialiste à 23 %. C’est une percée sans précédent pour le parti d’extrême droite, premier dans six régions sur treize. Sa présidente Marine Le Pen est devant en Nord-Pas-de-Calais-Picardie, avec un score situé entre 40,3 et 42,1 % des voix. Le chef de file de la droite Nicolas Sarkozy a exclu tout retrait ou fusion de liste pour faire barrage à l’extrême droite. A l’inverse, le patron du PS Jean-Christophe Cambadélis a annoncé que sa formation se retirait en Nord-Pas-de-Calais-Picardie et en Provence-Alpes-Côte d’Azur.
L’Essentiel :
■ Avec entre 29,50 et 30,8 % des voix selon les différentes estimations, le Front national est arrivé en tête du premier tour des élections régionales.
■ Le Parti socialiste appelle à un « barrage républicain » et retire ses listes dans les régions Nord-Pas-de-Calais-Picardie et Provence-Alpes-Côte-d’Azur. A l’inverse, le chef de file de la droite Nicolas Sarkozy refuse tout retrait ou fusion de listes visant à empêcher une victoire du Front national au second tour.
■ Il s’agit du premier scrutin régional post-réforme territoriale. Treize régions métropolitaines au lieu de vingt-deux auparavant sont concernées, ainsi que quatre en outre-mer.
■ Cette élection s’est déroulée sous haute surveillance après les attentats de Paris le 13 novembre dernier. L’un des enjeux est de savoir dans quelle mesure ces événements influenceront le résultat du vote.
■ Le taux de participation pour ce premier tour est d’environ 50 %, en forte hausse par rapport au précédent scrutin régional de 2010 marqué par une abstention record.
23h40 : Suivant la consigne de Jean-Christophe Cambadélis, le candidat PS Christophe Castaner a confirmé le retrait de sa liste en Provence-Alpes-Côte-d’Azur, où il est arrivé en troisième position derrière Marion Maréchal-Le Pen (FN), largement en tête, et Christian Estrosi (LR) deuxième.
RFI