Accueil à la une Côte-d’ivoire: Un juge français a émis un mandat d’arrêt contre Guillaume Soro

Côte-d’ivoire: Un juge français a émis un mandat d’arrêt contre Guillaume Soro

Guillaume SoroUn juge français a émis un mandat d’arrêt contre Guillaume Soro, le président de l’assemblée nationale de la Côte-d’Ivoire, après sa non-comparution dans le cadre d’un procès intenté contre lui par le fils de l’ancien président ivoirien, selon des sources judiciaires, a rapporté VOA.

Guillaume Soro, un ancien chef rebelle devenu politicien, était premier ministre lorsque des combattants sous son commandement ont capturé Michel Gbagbo, le fils de l’ex-président de Côte-d’Ivoire, Laurent Gbagbo, à la fin d’une brève guerre civile en Avril 2011.

Maintenu en détention jusqu’en 2013, Michel Gbagbo a déposé une plainte en France accusant Guillaume Soro et d’autres hauts responsables de l’ex-rébellion des Forces nouvelles  » d’enlèvement, de séquestration et de traitements inhumains et dégradants. »

Michel Gbagbo détient la double nationalité française et ivoirienne. Deux sources judiciaires, ont déclaré que la police française a tenté lundi de servir le mandat à Paris à la résidence de Guillaume Soro. Le mandat appelle à Soro à être traduit devant le juge Sabine Kheris après son non-respect de plusieurs convocations antérieures. Cependant, Soro, qui est actuellement à Paris pour le sommet du  changement climatique , n’était pas présent. Les avocats de Soro ont condamné le mandat d’arrêt comme une violation du protocole diplomatique.

« C’est dans les limites de la pratique diplomatique et seulement dans ces limites qu’il va coopérer avec le système de justice français, » a déclaré dans un communiqué, l’équipe juridique de Soro . Ils ont déclaré que Soro était dans ses droits légaux pour arrêter Michel Gbagbo, qui a été capturé avec son père à la résidence présidentielle. Ils ont rejeté les allégations selon lesquelles il y avait eu des violences pendant sa détention.

Michel Gbagbo a été condamné en Mars pour son rôle dans la violence post-électorale et condamné à cinq ans de prison par un tribunal ivoirien. Il a fait appel contre le verdict et est actuellement libre et vivant en Côte d’Ivoire

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