Maintenu en détention jusqu’en 2013, Michel Gbagbo, qui possède la double nationalité française et ivoirienne, a déposé une plainte en France contre Soro et d’autres anciens chefs rebelles alléguant « enlèvement, séquestration et traitement inhumain et dégradant ».
Le mandat, que la police a tenté sans succès d’exécuter le lundi à la résidence de Soro avait pour objectif de l’amener devant la juge Sabine Kheris après le non-respect d’une précédente convocation. Ce qui ne signifie pas qu’il est accusé d’un crime.
L’équipe juridique de Soro a déclaré dans un communiqué qu’elle a rencontré la juge et remis des documents, y compris les ordres de mission diplomatique du président Alassane Ouattara et de l’Assemblée nationale.
« Après réception et examen de ces documents, qu’elle ne possédait pas, la juge d’instruction a levé le mandat d’arrêt » a indiqué le communiqué.
« La visite (de Soro) est en cours sur les ordres émis par le Président de la République. Dans ces conditions, il bénéficie d’une immunité absolue », a déclaré le ministre ivoirien des Affaires étrangères, Charles Koffi Diby . Guillaume Soro a également rejeté les allégations selon lesquelles il y avait eu des violences au cours de la détention et a déposé une contre-plainte contre Michel Gbagbo en France, l’accusant de faire une fausse accusation.