Depuis deux ans, les islamistes de Boko Haram attaquaient essentiellement des villages dans un rayon de quelques kilomètres autour de la frontière avec le Nigeria. Désormais, ils n’hésitent plus à rentrer en profondeur sur le territoire camerounais. Les attaques des 22 et 25 juillet au marché central et dans un bar de Maroua, capitale de la région de l’extrême-Nord du Cameroun, ont plongé les habitants dans la peur.
Les kamikazes sont généralement des jeunes filles enlevées, qui ne sont pas au courant de porter une bombe, dont le mécanisme est déclenché à distance.
Jeuneafrique