Mais c’est également en 2015 que la communauté mondiale a appelé l’attention sur la contribution essentielle des migrants au développement durable. En adoptant le Programme de développement durable à l’horizon 2030, les dirigeants mondiaux ont pris l’engagement de protéger les droits du travail des travailleurs migrants, de lutter contre les réseaux criminels transnationaux de traite des êtres humains, et de favoriser la régulation des flux de migration et de la mobilité. En s’attaquant aux causes profondes de ces problèmes, le Programme 2030 cherche également à s’attaquer aux difficultés qui se posent en matière de développement, de gouvernance et de droits de l’homme et qui poussent en premier lieu les gens à fuir leur pays.
Sans attendre, la communauté mondiale doit faire fond sur ces efforts et sceller un nouveau pacte sur la mobilité qui repose sur une coopération renforcée entre les pays d’origine, de transit et de destination, un meilleur partage des responsabilités, et le respect intégral des droits de l’homme des migrants, quel que soit leur statut.
Nous devons élargir les cadres régissant la migration régulière, y compris aux fins du regroupement familial, encourager la mobilité de la main d’œuvre à tous les niveaux de compétence, et multiplier les possibilités de réinstallation et d’éducation pour les enfants et les adultes. J’exhorte également tous les pays à signer et à ratifier la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille. À ce jour, un quart seulement des États Membres de l’ONU l’ont fait.
Ces principes et ces idées seront pris en compte lors de la mise en œuvre de la feuille de route visant à répondre aux importants mouvements de migrants et de réfugiés, que j’ai présentée à l’Assemblée générale.
En cette Journée internationale des migrants, engageons-nous à proposer des solutions cohérentes, globales et axées sur les droits de l’homme, qui soient guidées par le droit et les normes internationaux et une volonté commune de ne laisser personne à la traîne.
Transmis par Mamadou Saliou Diallo,
Responsable communication PNUD