L’exploitation minière en Guinée est conditionnée par l’obtention d’un permis, selon le Président Alpha Condé. Il y a beaucoup d’irréguliers qui sont dans le secteur. Les responsables de ces irrégularité sont soient Guinéens, soient d’autres nationalités.
Alpha Condé a relevé que des gens occupent illégalement des espaces déjà octroyés à des sociétés minières. Il a pris l’exemple de la Société minière Sud-Africaine (SAD) qui continue l’exploitation de l’or en Guinée. « Ce sont donc des irréguliers qui viennent occuper leur portion de territoire de façon illégale, sans oublier le banditisme qui se développe » a-t-il détaillé.
A cela, le Président guinéen a relevé le cas de la maladie à virus d’Ebola qui rendait difficile toute prise de mesures règlementaire. « Tant qu’il y avait Ebola, nous n’avons pas voulu expulser des gens, parce qu’il ne faut pas qu’on pense qu’on veut propager l’Ebola » a-t-il souligné. De poursuivre «maintenant que Ebola est fini il faut qu’on mette de l’ordre ».
« Cette situation ne concerne pas seulement les Burkinabè mais tous les irréguliers», a laissé entendre le Président de la Guinée. « Si vous allez à Doko, vous verrez des centaines de bicoques qui sont construits et nous ne pouvons accepter parce que beaucoup de terroristes peuvent s’infiltrer par ce secteur » a indiqué Alpha Condé. Cette façon d’exploiter l’or détruit également le sol pour l’agriculture, alors que la Guinée a un grand potentiel agricole. Il a fait remarquer que des pays comme le Ghana avait expulsé, des Guinéens, des maliens, etc.
Pour prévenir toute situation, « nous voulons donc mettre de l’ordre dans ce secteur, nous souhaitons que ceux qui veulent exploiter l’or en Guinée, qu’ils soient guinéens, maliens ou burkinabè, etc., qu’ils aient un permis d’exploitation. A partir de ce moment tout le monde peut exploiter l’or en Guinée » a-t-il noté.
Alpha Condé a précisé également que la décision revient désormais au ministère des mines, qui doit livrer des permis d’exploitation à ceux qui en font la demande et qui remplissent les conditions. « Tous ceux qui veulent travailler dans la clandestinité, nous serons obligés de mettre fin à cela, peu importe leur nationalité », a-t-il conclu.
(Omegabf)