A rappeler, que Mamadou Kaaly Barry a été surpris dans le lit conjugal du couple Condé, avec l’épouse de ce dernier, au quartier Banniiré, dans la Commune Urbaine (CU) de Dabola, il y a de cela des mois, avant d’être bastonné à sang par ces quatre accusés, défendus par Me Abdoul Camara.
Le Tribunal, composé du président de la Justice de Paix de Dabola, Mamadou Oury Bah, du procureur de la Région Administrative (RA) de Faranah, Ansoumane Douno, du Greffier, Me Abdoulaye Diallo, a ainsi ouvert les débats.
La partie civile, Mamadou Kaaly Barry a pour conseil, Me Maharana Diallo.
Au cours des débats dans cette affaire, Mamadou Condé a reconnu les faits de coups et blessures volontaires portés sur la personne de Mamadou Kaaly Barry.
Pour cause. Il a pris en flagrant délit d’adultère celui-ci dans son lit conjugal avec son épouse à lui.
Abdourahmane Condé, Alsény Soumah et Salou Diallo poursuivis pour complicité, n’ont pas reconnu les faits. Drôle de chance, aucune preuve palpable n’a été apportée contre eux à l’audience.
Quant à Mamadou Kaaly Barry qui avait été surpris au domicile conjugal, il a nié les faits qui lui sont reprochés et a déclaré qu’il avait été pris en dehors de la concession de M. Condé.
Hélas, les débats ont démontré qu’il avait été effectivement surpris dans le lit conjugal de Mamadou Condé avec son épouse qui a reconnu les faits dans tous les détails.
Après les plaidoiries des avocats, le Ministère Public a retenu contre Mamadou Condé les faits de coups et blessures volontaires et a constaté que l’intéressé bénéficiait de l’excuse légale de provocation et a requis contre lui, la peine de 20 jours d’emprisonnement ferme et cent mille (100.000) francs guinéens à titre d’amende en application des dispositions des articles: 49, 295 et 319 du Code Pénal (CP).
Il a été requis également, le renvoi des fins de la poursuite contre Abdourahmane Condé, Alsény Soumah et Salou Diallo, par application de l’article 463 du Code de Procédure Pénale (CPP).
Le juge président audiencier, Mamadou Oury Bah a mis le dossier en délibéré pour être rendu, mardi, 26 janvier 2016, au même lieu.
Cette décision de justice a suscité un ouf de soulagement chez la population de Dabola, satisfaite de la justice guinéenne qui, dit-on, prend son envol. Car, la vérité a jailli et dissuadé toutes les fausses rumeurs qui alimentaient la chronique dans la ville, intoxiquant la couche juvénile.
AGP