Cet atelier de 5 jours mobilise 39 participants, composés des membres des démembrements de la CENI, la Cellule préfectorale de suivi du processus électoral, les sous-préfets, les secrétaires généraux des communes, le secrétaire général chargé des Affaires Administratives et Financières de la préfecture, l’attaché administratif chargé du Processus électoral et l’Unité de Sécurisation du Processus Electoral.
Ces participants réfléchissent sur la formation et l’observation électorale, l’opération de révision des listes électorales, la logistique et la sécurisation, la communication et la transparence, le scrutin et la remontée des résultats.
Dans le même ordre d’idée, il convient de signaler déjà, qu’en plus des problèmes techniques régulièrement dénoncés par les acteurs politiques guinéens, la CENI va être confrontée, cette fois-ci, à l’insuffisance de magistrats pour l’organisation des prochaines élections locales de 2016.
Amadou Macka Diallo a confié à l’Agence Guinéenne de Presse, que «ces élections locales, qui pointent à l’horizon en Guinée, s’annoncent plus complexes que les législatives de 2013 et la présidentielle du 11 octobre 2015».
M. Diallo a rappelé, que «ces échéances couplées concernent, non seulement les Communes Urbaines (CU) et Rurales (CR), mais aussi les Districts et Quartiers, d’où l’insuffisance de magistrats pour diriger toutes les Commissions Administratives de Centralisations des Résultats du Vote (CACRV) au niveau communal et au niveau de chaque district et quartier concernés par ce scrutin, comme l’indique la loi».
A noter, que le président de la CENI, Bakary Fofana a récemment exprimé l’engagement de son institution à organiser les élections locales avant fin juin 2016.
Source : AGP