Arrivé à la fin de la période Ebola en Guinée depuis la fin du mois de novembre 2015, le président guinéen Vrp de la cause économique guinéenne est arrivé en Suisse accompagné de trois ministres de sa nouvelle équipe : Malado Kaba, ministre de l’économie et des finances, Abdoulaye Magassouba, ministre des mines et Rachid Ndiaye, ministre de la communication. Présent le mardi 20 janvier au Forum de la Banque africaine sur le new deal pour l’énergie et le partenariat transformatif en Afrique, le président guinéen a tenu à rassurer ses interlocuteurs sur l’actualité du moment : l’arrestation de djihadistes mauritaniens présumés, interpellés sur le territoire guinéen, le ralentissement de l’actualité économique en Chine et la nouvelle gouvernance en Guinée, depuis la mise en place du nouveau gouvernement. « J’ai féminisé et rajeuni le gouvernement pour que notre pays ne rate pas a nouvelle révolution économique. » a déclaré le président.
Après avoir exprimé sa solidarité avec le gouvernement burkinabè frappé par un récent attentat à Ouagadougou, le président Alpha Condé qui souhaite un renforcement de la coopération inter étatique dans la lutte contre le terrorisme, avec un plan régional de lutte, a notamment plaidé pour une action à la source contre le terrorisme, c’est-à-dire la lutte contre la pauvreté et l’injustice pour assécher le terreau du terrorisme. « Les gouvernements africains doivent davantage s’occuper de la lutte contre la misère, mettre les moyens ensemble, notamment avec la collaboration aux frontières. Les hommes interpellés en Guinée seront livrés à leur pays d’origine ». « En ce qui concerne les pays occidentaux, nous avons besoin davantage de moyens et d’informations pour mener la lutte contre le terrorisme ». Interrogé sur le ralentissement de l’activité économique en Chine qui pourrait être préjudiciable à l’Afrique, le président Alpha Condé se veut confiant: « Nous ne sommes pas très inquiets, notre économie en Guinée n’est pas basée uniquement sur les mines, mais sur économie diversifiée autour de l’agriculture, l’énergie, le tourisme et les infrastructures. Notre souci actuel, est d’accroitre notre potentiel énergétique après la construction du barrage de Kaleta. Il faut miser sur l’Afrique qui peut être à la fois l’usine et le marché de demain, avec une population qui va dépasser celle de Chine, passant à deux milliards de personnes en 2030, mais il nous faut maitriser l’énergie et les nouvelles technologies. « Mais la plate forme de Davos doit être une occasion de rappeler que chacun tienne ses engagements financiers vis-à-vis de l’Afrique ».
(Présidence)