12776676_1042731722452433_673746601_oCe mercredi 30 mars, l’opposition guinéenne observe son premier jour de « ville morte » annoncée il y a quelques jours. Contrairement aux précédentes journées villes mortes, celle-ci a été très peu suivie par les citoyens.

L’opposition guinéenne a entamé ce mercredi, ses deux journées de « ville morte » dont la fin est prévue pour demain. Elle s’exprime ainsi pour réclamer la baisse du prix du carburant à la pompe.

A travers cette manifestation, l’opposition emboîte le pas à l’inter central syndical (CNTG, USTG), qui avait récemment débrayé pour réclamer l’amélioration des conditions de vie et de travail des travailleurs. Dans cette plate forme revendicative des syndicats existait en filigrane, la baisse du prix du carburant mais, ils n’obtiendront pas gain de cause.

L’opposition réussira-t-elle là où les syndicats ont échoué ? C’est la question que bon nombre d’observateurs se posent aujourd’hui.

Pour l’instant, forte est de reconnaitre que cette première journée de « ville morte » de l’opposition a été très mollement suivie. A Ratoma, bastion de l’opposition, la circulation est plus ou moins normale. Sur l’axe Hamdallaye-Bambéto-Cosa-Enco 5, les automobilistes circulent sans problème, le commerce également est ouvert par endroits. En tout cas, au moment où nous passions par là vers 10 heures.

A madina, le plus grand marché du pays, le mouvement des automobilistes et des personnes est dense et normal. La plupart des magasins et boutiques sont ouverts. Ce constant peu reluisant pour l’opposition, nous amène à se demander si l’opposition guinéenne a perdu de son poids ?

Puisque, lors des précédentes journées, l’opposition a toujours réussi à paralyser les activités, principalement à Conakry et dans certaines villes de l’intérieur. Tel n’est pour l’instant pas le cas. Mais puisque ce n’est que le début du commencement, attendons de voir. Peut-être que pour notre opposition, le meilleur est à venir.

Kibanyiguinee.info