Vaillant peuple de Guinée épris de paix, de liberté et de justice, la violation récurrente de notre Constitution et des lois de la République de façon fantaisiste interpelle tous les guinéens, à tous les niveaux.
Ces violations qui n’ont connu aucune réaction de nos institutions républicaines, constituent une dérive qui ne doit pas rester impunie.
Que personne ne se fasse d’illusions sur le fait que le peuple martyr de Guinée, ce pays noble renoncera à la gloire et à ses droits inaliénables et imprescriptibles. Ses dignes fils se battront comme au référendum Gaulliste pour la souveraineté nationale le 28 septembre 1958, en vue d’acquérir la richesse spirituelle par le développement de l’éducation, la science et la culture.
Conséquemment, moi représentant du peuple, demande à mes collègues en notre qualité de députés d’agir en nos noms car, l’appréciation de manquement et de vacance en incombe au parlement et donc à une autorité politique. La Haute Cour de Justice pourtant en bonne place dans la Constitution en son article 117, n’est toujours pas mise en place et à dessein, contrairement à la Cour des comptes, l’INIDH, la HAC installées dans la plus grande opacité et en filigrane l’irrespect total des lois et règlements en vigueur.
Nous rappelons que l’article 119 de la Constitution stipule : Il y a haute trahison lorsque le Président de la République a violé son serment ; les arrêts de la Cour Constitutionnelle ; est reconnu auteur ; coauteur ou complice de violation grave et caractérisée des droits humains ; de cession d’une partie du territoire national ; ou d’actes attentatoires au maintien d’un environnement sain, durable et favorable au développement.
• Sachant que les faits de nature à justifier cette procédure n’ont nullement besoin d’être qualifiés de faute pénale ou civile ;
• Sachant que de nombreux manquements au devoir de réserve qui est le sien ont été publiquement démontrés, notamment la violation avérée et récurrente de l’article 45 de la constitution ;
• Sachant que de par son comportement, les atteintes à la fonction du Président sont désormais internationalement visibles.
Nous accusons M. Alpha de donner une image déplorable de la Guinée à l’étranger, en se trompant publiquement sur l’histoire d’un pays, en faisant fi du respect des coutumes locales, s’attaquant verbalement et de façon systématique aux ethnies les plus représentatives du pays, les minorités sont elles trucidées au besoin sans autre forme de procès.
Nous accusons M. Alpha de n’avoir ni stature nationale, ni internationale et de n’avoir même pas de cohésion sincère au sein de son gouvernement.
Nous accusons M. Alpha de ne pas être le Président d’un Peuple, mais d’un Parti politique, de Lobbies.
Nous accusons M. Alpha de bafouer l’image de notre République en se permettant de mettre à bas ses symboles: Travail, Justice, Solidarité, c’est une vérité de la Palice qu’il n’y ait plus de Travail, ni de Justice et encore moins de Solidarité.
Nous accusons M. Alpha d’imposer de telles visions en oubliant le Peuple, et les réformes promises et attendues alors que le chômage est endémique, que les retraités militaires et civils sont laissés pour compte et croulent littéralement sous le poids de la vie chère.
Nous accusons M. Alpha de ne mener aucune réforme qui permettrait le redressement économique du pays de manière durable et stable.
Bref ! Nous accusons M. Alpha de parjure.
Moi, Jean Marc TELLIANO, Président du RDIG, en ma qualité de Député, représentant légal du peuple, je suis objectif et sais parfaitement qu’il y a peu de chances pour qu’Alpha Condé soit jugé coupable, mais sa destitution permettrait d’éviter d’autres catastrophes ou d’empirer une situation déjà critique. Quant à moi je reste convaincu de l’impartialité, l’objectivité et le courage de nos institutions judiciaires à dire le droit, rien que le droit
Aussi, je demande solennellement à tous mes collègues Députés de quelque obédience que ce soit, d’agir en notre nom comme ils se doivent de le faire afin de stopper la récession économique, sociale, morale et intellectuelle de la Guinée, faute de relancer sa croissance.
J’initie donc cette pétition qui doit recueillir le maximum de signatures des députés, démontrant s’il en est encore besoin, leur écoute attentive des souffrances de ce peuple martyr et agissent comme ils le doivent pour son bien.
J’invite tout le peuple de Guinée sans distinction de sexe, de région, de religion et d’ethnie ; les partis Politiques, toutes les organisations socioprofessionnelles, paysannes, syndicales, plateformes de la société civile, médias publics et privés de s’associer à cette noble initiative pour donner plus d’ampleur à la pétition en vue d’un aboutissement heureux de cet acte hautement citoyen,
Car ce sera justice.
Je signe la pétition
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