Après avoir noté que ce don a été réalisé par la Fondation d’Aide à la Santé Solaire et Communautaire (FASSCO), en collaboration avec l’église catholique de Rome et le cabinet MCA Consulting, le président du conseil d’administration de la Fondation d’aide à la santé scolaire et communautaire (FASSCO), Mohamed Mankona Koivogui a confié que le choix de SOS village d’enfant pour cette année n’est pas fortuit. « C’est parce qu’elle regroupe non seulement des écoliers et élèves venants des quartiers mais aussi des orphelins et autres communautés vulnérables. Elle dispose également d’un système d’encadrement sanitaire encourageant et dont il convient de renforcer les capacités d’interventions au bénéfice des communautaires et du système scolaire », a-t-il justifié.
Liant les missions de ces écoles à celles de son ONG, Monsieur Koivogui a rappelé que sa structure a pour rôle aussi de renforcer la culture de la santé dans les milieux scolaires et communautaires ; de donner les moyens à l’individu et au système éducatif ; de coordonner les financements complémentaires à celui de l’Etat, venant des institutions internationales et du secteur privé, …
Réconforté par le geste, le directeur de SOS villages d’enfants Conakry, Fadjimba Tounkara a estimé que c’est un sentiment qui l’’anime quand il s’adresse à des donateurs. «C’est l’occasion de dire que le village que vous appuyez aujourd’hui a une capacité d’accueil de 110 enfants dans les maisons familiales, plus de 250 enfants au niveau du préscolaire et plus de 150 autres enfants de l’école primaire et du collège. Donc, j’en suis sûr que le don que vous avez apporté n’est pas à minimiser. Il va contribuer à réduire le taux de maladie dans nos institutions scolaires et au niveau du village. Nous vous rassurons qu’il sera bien géré », a-t-il promis.
Au nom de la ministre des Actions sociales, de la promotion féminine et de l’enfance, le directeur national de l’Enfance, Sekou Konaté a noté que d’après la démonstration des enfants sur scène, l’excision, les mariages précoces sont des maladies parce qu’ils les détruisent. « Aujourd’hui, les questions de mariages précoces et d’excisions constituent une préoccupation majeure de notre département. Pour preuve, le Plan national de lutte contre les mariages d’enfants appelés communément mariages précoces, sera signé cette semaine à Pita par les partenaires et le gouvernement. C’est pour dire que le message de ces enfants est bien perçu. Notre département reste leur avocat pour les mieux encadrer et sauvegarder la dignité méritée», a-t-il rassuré.
A rappeler que pour la poursuite de ses actions, la Fondation d’aide à la santé scolaire et communautaire (FASSCO) tend actuellement à nouer un partenariat public et privé avec la Direction nationale de la santé.
Mouctar Diallo