Maimouna Camara stagiaire, estime qu’elle ne peut pas présentement respecter tous les principes de l’Islam après le Ramadan. « Je vais prier et faire de sacrifices si possibles régulièrement. Mais adapté un style trop religieux chaque fois, ça ne sera pas facile avec moi. D’abord, j’adore porter des pantalons et des minis. Vous savez, l’habillement est une question de goût. Faire changer le goût n’est pas une chose aisée.
En plus, je ne suis ni mariée, ni fiancée. Je dois m’habiller bien ; me parfumer pour pouvoir attirer les hommes ou espérer avoir un mari. Le jour où j’aurais un mari voire un prétendant. Pour le moment, comme on le dit, j’ai les ailles et je dois reprendre mon vole après le Ramadan », a-confié mademoiselle Camara.
Interrogée à son tour, Mlle Fatoumata Bangoura étudiante à l’Université Gamal Abdel Nasser de Conakry a indiqué, que ce n’est pas toutes les filles qui aiment ce genre de comportement, car, dira-t-elle, ça dévalorise la personnalité d’une femme.
Pour Mlle Aïssata Keïta coiffeuse, ces habillements à l’européen, donne la beauté, c’est ce qui est à la mode, a-t-elle ajouté.
Fustigeant cette intention de reprendre les veilles habitudes , M. Ibrahima Sory Diallo, père de famille, citoyen résident au quartier Dar es salam2, pointe un doit accusateur contre l’Etat. « L’autorité est responsable, parce que les filles sortent parfois à la maison avec des habillements appréciables. C’est dans la rue qu’elles exposent le corps. Donc l’Etat doit prendre des dispositions à travers le retour effectif des activités de la Police des mœurs. Avant, c’est cette police qui veillait sur l’habillement et le comportement de nos jeunes une fois dans la rue ».
Amadou Koloma Diallo