Accueil à la une Prolifération des sachets d’eaux minérales : le ministre des PME monte au...

Prolifération des sachets d’eaux minérales : le ministre des PME monte au créneau

sachet_d_eau_819043378Depuis un certain temps, la Guinée semble être submergée par toute une panoplie d’eaux minérales. De Conakry comme à l’intérieur du pays, des entreprises, parfois anonymes se livrent à la production d’eaux sans aucun respect des normes exigées en la matière. Pour résoudre cette situation qui constitue un problème de santé pour la population, le ministre des petites et moyennes entreprises, Boubacar Barry est monté au créneau afin de réglementer ces unités à travers l’identification et l’évaluation de la qualité de ces produits qui  envahissent les marchés. Indiquant que son département a pris des dispositions pour suspendre tous les avantages liés aux investissements des entreprises qui couvraient dans ce secteur, il a annoncé l’ouverture d’une procédure de contrôle et de mise en conformité de certaines unités industrielles dont les eaux de Coyah et Cristal. « Nous disposons d’équipements et de laboratoires qu’il faut pour pouvoir faire des analyses. A défaut nous allons, avec la contribution des industrielles en question, envoyer les échantillons dans des laboratoires spécialisés comme nous l’avions fait pour le fer à béton. Si une eau est impropre à la consommation, les installations seront fermées. Par ce qu’il faut que les conformités soient respectées. Si l’eau est propre à la conformité, les activités commerciales de ces installations vont continuer. C’est une question de méthode et de procédure », a-t-il précisé.

Selon le ministre, il y a une panoplie de sociétés qui déversent de l’eau dont la plus parts sont gérées par des individus. «On m’a dit que dans les zones de Siguiri et Kankan, qu’il y a une panoplie d’unités industrielles qui produisent de l’eau autour de 300 à 450. Mais je suis en train de faire des enquêtes. Il y a des inspections régionales qui sont en train de travailler pour faire l’inventaire de ces unités. C’est un travail de long-à-laine. Il faut aller rechercher ces installation faire le prélèvement qu’il faut», a-t-il ajouté

in Le Continent

Quitter la version mobile
Conakry Planéte

GRATUIT
VOIR