Pour les ports, Mme Camara a soutenu que ces Etats s’engagent à achever l’équipement en pèse-essieux fixes des ports, à démarrer le pesage avec délestage et à appliquer une amende 20.000FCFA pour le transport national et 60.000FCFA pour le transport international par tonne de surcharge constatée et 100.000 FCFA pour tout dépassement de la hauteur limite de gabarit fixé à 4.5 mètres à compter du 1er février 2017.
« Sur les corridors et les plateformes générant plus de 200.000 tonnes de fret par an, les Etats ont convenu une amende de 20.000 FCFA par tonne de surcharge constatée à l’encontre du transporteur national et 60.000 F contre le transporteur international et ce, à partir du 1er avril 2017.
Le comité de ministres a félicité le Bénin, le Ghana, le Niger et le Togo pour les efforts accomplis.
Cette nouvelle stratégie vise selon les ministres à impliquer les acteurs évoluant dans le secteur en vue d’une application intégrale et concomitante du règlement 14 en vue de préserver plus durablement les infrastructures routières », a-t-elle expliqué.
Cette réunion ministérielle présidée par le ministre béninois des Infrastructures et des Transports, Hervé Hèhomey, a succédé celle des experts qui a fait constater que la surcharge demeure la principale cause de destruction des infrastructures et équipements de transport routiers dans la sous-région, une situation favorisée par la non-application du règlement 14 par les Etats-parties.
Les discussions ont essentiellement achoppé sur la date d’application effective du règlement 14. Si le Bénin, le Togo et le Niger proposent son application immédiate à partir du 1er avril 2017, le Burkina-Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali et le Sénégal proposent quant à eux une feuille de route pour une application intégrale à partir du 31 décembre 2017.
Les ministres en charge des Infrastructures et du Transport routiers des Etats membres de l’UEMOA, du Ghana et de la Guinée ont par ailleurs adressé une motion spéciale de remerciement au chef de l’Etat béninois, Patrice Talon, de même qu’à l’UEMOA et aux partenaires techniques et financiers.
Ahmed Traoré