Pour Aboubacar Sylla, « nous avons estimé que le cadre de dialogue a un statut qui nous permet de faire des propositions, des recommandations et inviter n’importe quelle institution à respecter le consensus issu de ce cadre de dialogue. Mais nous avons le sentiment à travers le porte-parole de la mouvance présidentielle que ce statut de dialogue n’a même pas de recommandations et d’invitation à faire vis-à-vis d’une institution, en particulier vis-à-vis de l’Assemblée nationale. Supposons qu’un problème de crédibilité de ce cadre de dialogue et ce cadre de dialogue se transforme en forum qui livre des avis excitatifs qui ne seront pas appliqués dans ces conditions, nous ne retournerons pas les schémas dans le cadre du dialogue antérieur », a-t-il mentionné.
En répliquant, Amadou Damaro Camara, au nom de la Mouvance présidentielle a soutenu que l’opposition semble avoir fait un travail supposé sur des données qui ne sont propres qu’à elle, des chiffres qui ne sont propres qu’à elle. La réalité, dit-il, est que notre opposition a toujours des solutions rien que « politiques à
tous les problèmes. Quand j’entends Aboubacar Sylla dire même si c’est nécessaire de refaire un autre fichier, entendez que cela coûte des dizaines de millions de dollars pour un pays comme le nôtre, on s’en fout. Comment on peut trouver de l’argent ? Mais on l’impose parce que tout simplement on est dans l’opposition », a-t-il répondu.
A rappeler qu’en dépit de tout, les deux parties, mouvance et l’opposition acceptent d’aller aux élections locales programmées en décembre 2017 avec le fichier électoral actuel.
Mouctar Diallo