Pour une question d’échange participatif entre certains acteurs impliqués dans le processus de développements à la base, cette conférence a enregistré la présence du représentant d’ECES, du coordinateur national de PROJEG et de l’honorable Mouctar Diallo, président des Nouvelles forces démocratiques (NFD). Trois sous-thèmes ont caractérisé cette conférence afin de permettre aux participants d’appréhender les différentes communications faites par les panélistes. Il s’agit notamment, ‘’élections locales, gage de développement et d’encrage de la démocratie à la base’’, de ‘’l’importance de l’engagement citoyen des jeunes pour l’amélioration de la gouvernance à la base’’ ainsi que ‘’la responsabilisation des jeunes, gages d’efficacité, de stabilité et de durabilité des institutions et des politiques de développement’’.
Consolidant ces différentes communications, Abdoul Sacko, coordinateur du réseau COJELPAID, s’est réjoui de l’intérêt qu’a suscité ce thème chez les étudiants. Pour lui, les jeunes ont un rôle de premier plan à jouer dans le développement de la collection. C’est pourquoi, ajoute-t-il, « il est important de mettre cette semaine de la solidarité internationale à profit pour échanger sur des sujets pouvant contribuer à éveiller la conscience et le leadership des jeunes à pouvoir s’impliquer dans ces élections locales ». IL a en outre appelé les jeunes à se départir des considérations qui nuisent à leur épanouissement socioprofessionnel.
Cette conférence a suscité un réel intérêt chez les étudiants. Massivement mobilisés, ils ont mis cette conférence à profit pour échanger sur certains sujets liés entre autres à la question des 30% de quota accordés aux femmes sur chaque liste de candidature, le rôle des jeunes dans le développement à la base ainsi que l’importance des élections locales. « Cette conférence m’a permis de comprendre le rôle et la responsabilité des jeunes dans le développement de la collectivité. Il est important donc, que les jeunes s’engagent dans le développement à la base à travers ces élections locales qui arrivent. D’où la nécessité de continuer de telles rencontres dans les universités afin de permettre aux étudiants de renforcer leur capacité d’implication dans le processus de développement à la base », a déclaré Fatoumata Keita, étudiante en droits.
Alia Camara pour conakryplanete.info
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