D’entrée, Moustapha Naïté a rappelé que la lettre de mission du premier ministre décline l’objectif de la mission du ministère de la Jeunesse en quatre (4) prioritaires : élaboration de la mise en œuvre d’un programme associatif et socioéducatif pour les jeunes ; les politiques nationales d’insertion socioéconomique et professionnelles des jeunes ; l’amélioration des infrastructures à la construction, la rénovation et l’équipement des maisons et foyers des jeunes ; les activités de renforcement de capacités pour mettre la mise en œuvre de l’observatoire nationale de la jeunesse, l’équipement des services centraux et déconcentrés du ministère.
Parlant des projets exécutés et en cours d’exécution de l’année 2016, monsieur Naïté a cité : la prise en charge progressive des doléances issues de la consultation nationale de la jeunesse avec des initiatives présidentielles, notamment dans le cadre de l’agriculture, des métiers artisanaux dont le centre d’apprentissage et inculpation ; la création d’une structure faitière de la jeunesse avec le lancement du processus de mise en place du conseil national de la jeunesse et le processus des élections en 2017 ; la mise en place d’un mécanisme institutionnel et financier d’accompagnement des jeunes désirés leur entreprises avec le projet ‘’démarrage’’ qui a permis d’accompagner 25 entreprises de jeunes ; l’opérationnalisation du projet boosté les compétences pour l’amélioration de l’employabilités des jeunes etc.
Abordant ses difficultés, le ministre de la Jeunesse et emploi jeunes a reconnu qu’il est obligé, aujourd’hui, à faire avec les moyens de bord disponibles, en faisant recours, par exemple, aux ressources innovantes. Puisque le pays sort de la crise sanitaire Ebola. D’où la réduction de son budget. « Nous avons des projets structurants qui existent déjà. Mais, pour que la question des jeunes soit à part entière, une satisfaction pour les uns et les autres, il faut un investissement réel pour les jeunes. Quand on investit dans les jeunes, forcément on aura inversé cette courbe du chômage, cette courbe d’une jeunesse qui ne croit plus », a-t-il soutenu.
S’agissant des perspectives pour l’année 2017, Moustapha Naïté a dit qu’elles sont nombreuses mais « Je voudrais attirer votre attention sur deux initiatives majeures complémentaires au programme phare du département qui reste le programme national d’insertion socioéconomique des jeunes (PNISEJ) dont la mise en œuvre, à moyen et long termes, serait favorable à la prise en compte de la question des jeunes. Ce sont : le renforcement des mécanismes pour l’autonomisation et l’employabilité des jeunes avec le programme Booster les Compétences pour l’Employabilité des Jeunes (BOCEJ); le renforcement du Programme ‘’Vivre de son Entreprise’’ avec les projets agricoles notamment, une deuxième phase du projet DEMARRAGE ; la relance du Programme HIMO avec le pavage des rues à Conakry par des entreprises de jeunes; la relance de la construction des maisons de Jeunes à Conakry et à l’intérieur du pays », a-t-il conclu.
Mouctar Kalan Diallo