On ne le dira pas assez. La représentation de la presse guinéenne dans les grandes rencontres pose problème. Depuis l’arrivée d’Alpha Condé, il n’y a jamais eu une représentation crédible quand le Chef de l’Etat effectue un voyage. Que ça soit en Afrique, aux Etats-Unis, en Asie et en Europe, on choisit toujours les médiocres. Même ceux qui n’ont rien à avoir avec la politique, ceux qui n’ont aucune signature se retrouvent par combine dans les avions.
Tenez ! Pour ce sommet de l’Union Africaine où la Guinée est à l’honneur, les gens ont ramassé une bande de journalistes on ne sait de quelle presse, pour se rendre à Addis-Abeba.
Ils se sont appelés nuitamment pour faire une liste et aller à l’aéroport sur la pointe des pieds comme des voleurs. Certains parmi eux n’ont pas pu dire au revoir à leurs femmes de peur qu’on ne soit informé de leur déplacement clandestin, pardon, déplacement officieux avec le Chef de l’Etat.
Pire, ces confrères choisis, blanchis, choyés, nourris et entretenus à l’aide des espèces sonnantes et trébuchantes, n’ont pas été à la hauteur. Les Guinéens ont été informés dans les moindres détails par la presse étrangère. Cette nouvelle race de journalistes était à Addis-Abeba en villégiature. Aucun d’entre eux n’a pu réaliser une interview digne de nom avec les Chefs d’Etats présents au sommet. Honteux encore ces journalistes mal équipés et mal habillés se piétinaient dans la salle comme des broussards au moment où les journalistes des autres pays, équipés avec des appareils de nouvelle génération étaient positionnés au bon endroit. Ils se suivaient comme des moutons parce que ne sachant articuler aucun mot anglais.
Que cela cesse désormais pour la crédibilité de la profession. Le Président Alpha Condé est le président de tous les Guinéens, de tous les journalistes qui exercent en Guinée. Et non des journalistes acquis à sa cause.
In Continent