Ce mardi, 31 janvier s’est tenu dans un réceptif hôtelier de Conakry, un atelier d’échange sur les conclusions de la COP22. C’est une initiative du Réseau national de la société civile pour l’environnement et le développement durable (RENASCEDID) avec le soutien du Programme d’appui à la société civile (PASOC) . Financée par l’Union Européenne, la rencontre vise d’échanger sur les recommandations et les conclusions de la COP22 qui s’est tenue à Marrakech(Maroc).
Situant l’enjeu, Sekou Amadou Diakité, le coordinateur du RENASCEDID rappelle que l’année 2016 a battu le record de chaleur avec une température de 1, 2 °c. Alors que la température prévue d’ici 2050 est de la maintenue en dessous de 2, 7°c. «Cette situation inquiète les Organisations de la société civile guinéenne et le gouvernement et nécessite plus de responsabilité et d’engagement de chacun et de tous. C’est pourquoi, notre Organisation a initié cet atelier d’échanges et de débats. Une activité qui fait suite à notre participation à la COP22 », précise-t-il.
Conscient de la problématique, Monsieur Diakité affirme que les défis climatiques ne doivent plus être des réunions et des discours. « Les Organisations de la société civile ont besoin d’appui technique et financier dans le domaine environnemental pour agir à travers des projets concrets. Nous avons initié des actions à l’issue de cet atelier. Notamment la réalisation d’une enquête nationale sur les risques d’environnement, la mise en place des activités de revenus pour les populations de la forêt de Zima, des campagnes de sensibilisation et d’information sur l’occupation des côtes,… », cite-t-il.
De son côté, ABabacar NDiaye , le chef d’équipe régisseur du Programme d’appui à la société civile(PASOC ) note que les motifs de l’accompagnement l’ONG, le Réseau national de la société civile pour l’environnement et le développement durable (RENASCEDID) sont situés dans les mission de sa structure. « Le PASOC a un intérêt dans le cadre de l’environnement surtout en matière d’approche de gouvernance environnementale. Aujourd’hui, ces questions de changements climatiques, d’énergie renouvelable causent de sérieux défis par rapport aux populations et aux Etats émergeants. C’est pour cette raison, dans le cadre de l’appui pour la concertation que nous avons dans nos devis programmes et qui est destinés aux Organisations de la société civile, jugé pertinent et approprié de soutenir ce Réseau qui est en train de travailler sur ces questions », dit-il.
Poursuivant, Monsieur NDiaye confie que ses attentes sont de permettre aux experts qui ont eu à travailler sur ces thématiques et qu’ont eu la chance de participer à la COP21 et également à celle tenue à Marrakech de pouvoir échanger sur ces conclusions et recommandations et voir les stratégies les plus appropriées et par rapport au contexte local, c’est-à-dire de la Guinée. Il s’agit de voir avec l’avis de ces experts, comment faire pour que ces questions soient prises en charges aussi bien au niveau de l’Etat guinéen.
Pour sa part, en procédant à l’ouverture de la cérémonie, Mathias Rodolph Haba, conseiller en charge de l’environnement à la Primature a rappelé que la mission de son département est de suivre les engagements pris nom seulement par le gouvernement mais aussi par les ONG et toute autre structure. « J’ai l’espoir que l’aboutissement de cet atelier va nous amener à avoir des projets bancables et à présenter au plus haut pour maintenir le climat plus vivable», projette-t-il.
Cette rencontre a enregistré la présence d’un représentant de l’Union Européenne et une cinquantaine de personnes venues des organisations de la société civile guinéenne œuvrant à la protection de l’environnement .
Mouctar Kalan Diallo pour conakryplanete.info
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