Merci Allegri
En attaquant ce huitième de finale retour, en ballottage défavorable, le 4-3-3 concocté par Allegri n’a pas eu l’effet escompté lors de la première heure de jeu. En retard sur quasiment tout, et contrairement à leur début de match à l’aller, les Turinois ont vu déferler les vagues londoniennes pendant 45 minutes. Le milieu de terrain, composé de la triplette Matuidi-Khedira-Pjanic, n’a eu aucun contrôle du ballon, et même lorsqu’il possédait le cuir, le pressing incessant des joueurs de Tottenham a étouffé la tactique de la Juve. Le scénario s’est même répété en début de seconde période, avant cette fameuse heure de jeu. 61e minute, Allegri tente un coup : il repasse au 4-4-2, fait monter d’un cran Pjanic et installe Lichststeiner sur le côté droit de la défense, qui permet de replacer Barzagli, jusque-là en galère et qui aurait dû être expulsé en première période, en défense centrale. Résultat payant : la Vieille Dame s’est retrouvée plus équilibrée et est redevenue le bloc solide qu’on lui connait, fluidifiant les transmissions vers l’avant.