Au moins 81 personnes, dont 79 élèves, ont été enlevées dans la nuit de dimanche 4 à lundi 5 novembre sur le campus du Collège presbytérien de Nkwen dans la ville de Bamenda (région du Nord-Ouest). Les auteurs du rapt n’ont pas encore été identifiés.
Les auteurs de ce kidnapping d’envergure – c’est la plus importante prise d’otages jamais réalisé depuis le début de la crise sociopolitique qui secoue cette région anglophone du Cameroun – n’ont pas encore été identifiés. Selon des sources militaires, l’hypothèse d’une attaque perpétrée par les milices sécessionnistes est « probable ». Mais sur Facebook, Tapang Ivo Tanku, un activiste qui se présente comme le porte parole des Ambazonian Defence Forces (ADF), l’une des milices sécessionnistes actives dans le Nord-Ouest, accuse pour sa part les « forces de Paul Biya » d’être « responsable » de cet acte.
Incertitude sur les circonstances
Les ravisseurs ont enlevé au moins 81 personnes, parmi lesquels 79 élèves, au sein de l’internat de la Presbyterian Secondary School de Nkwen, à Bamenda. L’information a été confirmée à Jeune Afrique par les autorités de la région. Une réunion de crise était en cours, lundi en fin d’après-midi, mais les informations restent encore très parcellaires sur les circonstances de l’enlèvement. Plusieurs responsables de l’établissement scolaire, parmi lesquels le principal, ont été enlevés.
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