Introduisant , Ibrahima Tenèmba Kourouma, le coordinateur national de la Plateforme Nationale des jeunes Ambassadeurs( PNDJA) dira que l’objectif principal de leur plateforme est de rassembler les jeunes autour d’un idéal précis, à l’effet de leur organisation, formation, information, orientation, renforcement de capacités et insertion sociale pour prendre en main leur propre destin.
Abordant la question de jeunesse, Kourourouma a soutenu que la force repose sur un seul effet, celui de la jeunesse organisée autour d’un idéal. Plus loin, il dénonce : « Les grands projets sont devenus rares et par ricochet, l’Etat providence n’est plus d’actualité. C’est pourquoi, les programmes d’agissements structurels, dans leur mise en œuvre ont recentré le rôle de l’Etat pour que les autres fonctions non régaliennes soient assumées essentiellement par d’autres acteurs qui sont les organisations de jeunesses et de femmes ».
Sur la même lancée, le conférencier, Ousmane Doré, le directeur général du Bureau régional de développement (BAD) et parrain national de la Plateforme Nationale des jeunes Ambassadeurs( PNDJA) a rappelé que l’employabilité est une problématique importante pour l’Afrique.« Aujourd’hui, les solutions à la question de chômage des jeunes particulièrement en Afrique, interpellent tous les décideurs publics et aussi les institutions comme la notre à la Banque Africaine de développement (BAD) ».
Poursuivant, il a soutenu s’il n’ya pas d’emplois dans une économie, il y’aura de chômages. « Il faut faire en sorte que les croissances qui sont plus de 100% pendant ces dernières années qu’elles soient inclusives. C’est-à-dire la structure de l’économie doit être transformée pour lui permettre de générer des croissances à fort de potentiels d’emplois.
Dans un marché de travail qui se transforme avec les nouvelles technologies de l’information, les économies de savoir, … Il est important qu’on fasse une certaine rétrospective sur le système éducatif. Est-ce que nos jeunes qui sortent des universités font des formations bien adaptées au marché de travail? », s’est-t-il interrogé.
S’adressant au secteur public, Docteur Doré a fait savoir qu’à ce niveau , il faut changer le curriculum. « L’école n’est une fin en soi. L’école c’est pour former des cadres, des individus qui vont participer à la transformation de l’économie et de la Nation. Il faudrait que les curriculums soient adoptés », a-t-il insisté.
Mouctar Diallo pour Conakryplanete.info
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