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Guinée: les  difficultés des femmes dans le milieu éducatif

Dans les différentes écoles privée ou publique, les femmes  jouent un rôle très prépondérante dans l’éducation des enfants, malgré les difficultés aux quelles elles sont confrontées dans l’exercice de leur fonction

Institutrice dans une école privée Mme Asmaou  Barry « l’emploi du temps du primaire est très compliqué et fatigant, un cahier de préparation de tous les jours et ce cahier doit être contrôlé chaque semaine. Sans parler de l’effort fourni je me démultiplie en tenant compte des critères psychologique et sociaux de chaque enfant à fin d’accomplir ma mission. L’effort fourni est plus que la rémunération c’est un métier dévaloriser surtout dans les privées où toutes les conditions ne sont réunies, la pénibilité du métier est ignorée  mais les conditions de travail sont vraiment dérisoires».

Contrairement aux parents instruits, pour le paysan ou le commerçant, l’école n’est pas rentable et ne permet pas à l’enfant de s’épanouir ,l’école publique censée être  accessible pour tous  demande beaucoup de frais est aujourd’hui sans avantage car même l’achat de tables bancs, et autres sont à la charge des parents d’où leur découragement, Mme Mara Sayon professeur de géographie « étant affecté à l’intérieur de Conakry, certains  parents et élèves ne considèrent pas tellement la scolarisation , préfèrent  les champêtre au lieu l’école, pense que l’école n’est pas une source de réussite. Pendant la période des récoltes toute la majorité des élèves  se trouve aux champs, je suis obligé de reprendre les cours. Des fois les parents même viennent cherchés leurs enfants à l’école pour le champ. A force de reprendre chaque fois les cours j’ai des migraines ou mal à la gorge sous l’échauffement des tôles».

On constate plus l’effectif augmente, plus la compréhension diminue, le manque de salles a imposé le système  mi- temps est système de partage de salle de classe qui paralyse complètement le système éducatif  Mme Barry Mariam Baîllo professeur de chimie « dans la semaine j’ai 6 heures mais ce n’est pas facile de gérer plus de 50 élèves dans une classe avec un roulement c’est-à-dire 8h à 12h ou 13h à 17h. Vu le changement au sein de l’enseignement, je suis confronté à des élèves de la zone banlieue où la violence et l’incivisme règne, c’est avec prudence je dispense mon cour y a des élèves qui entrent aux yeux rouges, puent cigarette, drogue, bière ou manipule leur téléphone, tu n’ose même pas dire à l’élève de sortir quelle pa t je risque ma vie».

Djenabou Cissé

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