A young carer holds the hands of an elderly woman in a residential home for the elderly in Planegg near Munich in this June 19, 2007 file photo. The ageing of Europe may open opportunities to sell savings products, but it also spells a real threat to parts of the financial services industry. Pensions experts call it the "toxic tail". Like the subprime crisis faced by by banks in 2008, the risk of people living for up to 20 years after retirement seems to have crept up on an industry based on using historical data to calculate people's chances of an early death. Picture taken June 19, 2007. To match analysis AGE-EUROPE/BONDS REUTERS/Michaela Rehle/Files (GERMANY - Tags: BUSINESS HEALTH SOCIETY) - GM1E6471MLE01

Ce sont des résultats qui étonnent: selon une étude, seuls 35% des Belges s’opposent à ce qu’on arrête les soins vitaux pour les plus âgés.

C’est une nouvelle stupéfiante: selon plusieurs études, menées au Centre fédéral d’expertise des soins de santé (KCE), à la Fondation Roi Baudouin et au cœur de l’Inami (dans un rapport secret), 40% des Belges songent sérieusement à conserver l’équilibre de la Sécu «en n’administrant plus de traitements coûteux qui prolongent la vie des plus de 85 ans».

On devine la suite: on aurait rapidement une médecine à deux vitesses, entre les patients qui doivent se contenter de la Sécu et ceux qui ont les moyens de se payer les médicaments non remboursés ou les opérations auxquelles ils n’auraient plus accès. Aux Pays-Bas, on ne place déjà plus de stimulateur cardiaque aux plus de 75 ans, l’appareil dépassant de loin le patient en espérance de fonctionnement.

Par comparaison, seuls 17% se prononcent pour ne plus rembourser les frais de maladie ou d’accident qui sont …

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