Trois morts. C’est le bilan de deux éboulements survenus dans les sites d’orpaillage de Sayenkoto et Koulidindy, vers Guémédié, dans la région de Kédougou. Les corps sans vie d’un Burkinabè et de deux Guinéens ont été extraits des puits d’or, où en lieu et place du métal précieux, ils ont trouvé la mort.

L’exploitation artisanale de l’or continue d’endeuiller les zones aurifères de la région minière. Jeudi dernier, à la psychose des bandes armées s’est entée une série d’éboulements. Et ces drames ne font que des victimes étrangères qui avaient choisi de descendre dans des puits, communément appelés «Daama» à la recherche du métal précieux, dans deux sites d’orpaillages distincts de Kédougou.

C’est très tôt le matin que le premier cas d’éboulement a été enregistré à Sayenkoto, un village de Khossanto. Le défunt, Asseny Sawadogo, un Burkinabè, a été extrait du fond d’un puits d’une profondeur de 25 mètres où il cherchait de l’or. La triste nouvelle n’avait pas fini de faire le tour de la zone qu’un autre cas d’éboulement est annoncé à Koulidindy, dans la mi-journée du même jeudi. Les défunts, Souleymane Keïta et Maciré Niakhasso, originaires de Guinée Conakry, ont été surpris par l’affaissement de leur «daama». Leurs corps sans vie seront extraits par les orpailleurs. Alertés, les éléments de la compagnie de gendarmerie de Kédougou se sont déployés sur place, pour les constats d’usage.

Après quoi, les dépouilles ont été déposées à la morgue du district sanitaire local. En moins de deux mois, c’est la cinquième fois que de tels incidents frappent les «diouras». https://www.senegaldirect.net