Depuis la fin de l’épidémie à virus Ebola en Guinée, les hôpitaux du pays ne sont plus que l’ombre d’eux. Le constat est alarmant. Il suffit de faire un tour dans les différentes structures sanitaires pour toucher du doigt la réalité de ces lieux. Outre l’insalubrité, les eaux usées et les odeurs nauséabondes qui vous accueillent à la rentrée, c’est la vétusté de ces bâtiments complètement délabrés qui attire votre attention.
Nous sommes à Ratoma plus précisément au centre de santé du même nom. A peine arriver l’on n’est accueillit par les flac d’eau stagnante qui bloquent complètement le paysage. Et où les déchets et autres saletés prennent rendez-vous en bordure des faussés. Le moins que le puisse dire ce que les structures sanitaires du pays ne sont pas aux mieux de leur forme.
Toute fois, malgré les efforts du gouvernement dans la rénovation de nombreux centres de santé. On note encore la présence de quelques bâtiments délabrés, qui date de l’époque coloniale. Comme c’est le cas de l’hôpital Ignace Deen. Où certains édifices se trouvent dans un état lamentable. En n’y rentrant les pieds dans la cour on se croirait presque dans un champ de ruine. L’arrière de ce lieu est presque devenu un dépotoir d’ordure. L’on ne sera y passé sans se bouché le nez. Tellement l’odeur de se endroit est fétide. « Les gens viennent uriner et jeter des ordures derrière les mures de l’hôpital. La où on n’est censé être guéri si on ne fait pas attention on risque de repartir avec des maladies », nous confie un passant.
A Donka, le plus grand centre hospitalier du pays nous assistons à une autre réalité. Des bâtiments en construction depuis au temps de l’ancien premier ministre Jean-Marie Doré sont encore inachevés.
Aliou Diaouné